Gros poisson

L’ayant loupé lors de sa sortie ciné (comme nombre d’autre films), je me suis rattrapé hier après-midi en procédant à une séance de visionnage de Big Fish, le dernier Tim Burton en date, en attendant Charlie et la chocolaterie (ainsi que The Corpse Bride qui devrait suivre ! ).
Je ne vais pas te faire languir plus longtemps, ami lecteur, et te dire que certe ce film est bien mais il n’est pas transcendant.
Començons par nous remettre l’histoire en tête, en pitchant un peu :

L’histoire à la fois drôle et poignante d’Edward Bloom, un père débordant d’imagination, et de son fils William. Ce dernier retourne au domicile familial après l’avoir quitté longtemps auparavant, pour être au chevet de son père, atteint d’un cancer. Il souhaite mieux le connaître et découvrir ses secrets avant qu’il ne soit trop tard. L’aventure débutera lorsque William tentera de discerner le vrai du faux dans les propos de son père mourant.

Nous sommes donc ici en face d’un film plus hollywoodien de Burton (quoique peut-être moins que La Planete des Singes tout de même), tiré d’un livre de Daniel Wallace racontant sa propre histoire, et celle de son père.
Et bien oui, Big Fish set beau, poétique, une imagerie et un "béstiaire" de splus interressant, mais en même temps, parmi cette gallerie de personnages et de portraits à tendance fantastique, je n’ai pas ressenti la profondeur que je pouvais rencontrer dans ses précédentes réalisations.
Il semblerrait portant que ce film marque un retournement de la part de Burton, après des films tels que Ed Woods ou Edward aux mains d’argent, où il mettait en avant le côé décalé du héros, son côté lunaire. Alors que dans Big Fish, c’est le fils, personnage "normal", qui semble porter le film
Alors même si on retrouve da la magie burtonnienne dans les images le fond du film n’est plus le même.

Au final, je dirais que Big Fish est très bien, mais pas top (alors, là, va savoir ce que ça peut vouloir dire une phrase pareil :o ), beau, poétique (peut-être même trop), magique, mais sans cette profondeur, cette complexité du héros, cette recherche de soi qui était la marque des ces films.


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