That’s so weird…

Parmi les films attendu pour ce début d’été, il en était un que je ne pouvais, que je ne devais manquer sous aucun pretexte, aussi futil et fallacieux soit-il. Il ‘agit bien entendu du dernier Tim Burton sorti sur nos écrans : « Charlie and the Chocolate Factory« .
De plus, ce qui est assez rare en ce moment, j’ai pu partager la vision de ce film en charmante compagnie, et cela participe grandement à l’atmosphère dégagée par cette oeuvre, qui n’est autre que la transposition cinématographique d’un livre de Roald Dahl.
Il est d’ailleurs interressant de noter que c’est la 2ème adapatation d’une oeuvre de Dahl par Burton, mais dans le cas de la première, son rôle s’était limité à la production, puisqu’il s’agissait de « James and the Giant Peach » qui avait été réalisé par Henri Sellnick.
C’est bien beau tout ça, me diras-tu, ami lecteur, mais de quoi est-ce que parler ce film ? Bah, c’est facile, voila un pitch :

Charlie est un enfant issu d’une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s’offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l’inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l’un des cinq tickets d’or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

Je dois avouer que je me rendais au cinéma avec une légère appréhension, les 2 derniers films de Burton m’ayant un peu déçu : un « Planet of the apes » hollywoodien et sans saveur (première grosse deception vis-à-vis du maître) mais surtout un « Big Fish » qui semblait si prometteur lors de la vision des premières images avec un bestaire, une imagerie autant dire un monde burtonnien, mais qui finalement n’avait pas la profondeur, l’attrait, le décalage qui j’aurais souhaité y voir.
Et là, les craintes étaient réapparu, les premières infos, les premier visuels laissaient présager une débauche visuelle pouvant rapidement devenir trop imposante pour le sujet, le rendre niais et sans saveur. Mais il faut le dire, la déception n’a pas été au rendez-vous, malgrè quelques défauts importants, ce film reste un plaisir.
Retourver Johnny Depp en rôle phare est déjà un plaisir en soit, les précédentes rencontres de Burton et Depp ayant toujours été parmi les meilleurs films du réalisateur (Edward scissorhands, Ed Wood,…). Le talent de Depp étant parfaitement mis en avant par les délires burtonnien, et là encore, le fameux acteur de « 21th Jump Street » est à son meilleur niveau (il en deviendrait presque enervant :o ).
Le tout magistralement suivi par un score hallucinant de Danny Elfman qui, s’il n’atteint pas le niveau de profondeur et d’attachement de « The Nightmare Before Christmas » (Rhaaa, le monolgue de Jack ou le thème de Hoogie-Boogie : quel bonheur ), parvient ici à naviguer au travers de divers courant musicaux pour amener rythme et humour au sein du film (il n’y a pas à dire, Burton et Elfman aux commandes d’un film, tout de suite, on part bien ! ), mais surtout, mention spéciale à Deep Roy pour son interpretation dans le film, complètement décalé et géniale, et essentiellement durant les phases musicales.
Toutefois le film n’est pas exempt de défauts, d’une part un leger mnque de rythme et d’action, laissant le spectateur planer en regardant les décors à limite d’un kitsh très 70’s, et même si l’effort graphique est impressionnant, il n’en ressort pas moins un leger manque. Le problème le plus important est par contre lié au livre, c’et un côté trop facilement moralissateur : des personnages caricaturaux et une morale trop flagrante, rendant l’ensemble un peu niais (speciale cassedédi) parfois. Néanmoins, même si la morale vient du livre, dans le matérieau original il n’était pas fait mention du retour vers le père de Willy Wonka, c’est un ajout propre à Burton qui vient ici continuer son travail sur le rapport père/fils déjà instancié dans « Edward scissorhands » et plus récemment « Big Fish« .

Ah oui, ce film n’est pas exempt de défauts, de longueurs, de morale un peu bâteau, mais je dois avouer que je suis tobé sous le charme de cette oeuvre, et quecela fait du bien de se laisser porter subjectivement :D


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