Western joyeux

Bien evidemment j’aurais opté pour un titre plus fin et subtil genre « C’est comme les impôts, c’est le premier tiers le plus dur….« , mais mon lectorat eu été dérouté par tant de classe d’un coup d’un seul.
Comme peuvent le laisser supposer les visions conjointes de l’affiche et du titre du billet je me suis rendu au cinéma hier soir afin d’y voir la dernière oeuvre e ndate de Ang Lee, le fameux Brokeback Mountain, l’un des films événements de ce début d’année 2006 et courroné du Lion d’or à la Mostra de Venise.
Mais qu’en est-il exactement de l’histoire de ce long métrage ?

Eté 1963, Wyoming.
Deux jeunes cow-boys, Jack et Ennis, sont engagés pour garder ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain.
Isolés au milieu d’une nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi irrésistible qu’inattendue.
A la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer.
Ennis se marie avec sa fiancée, Alma, tandis que Jack épouse Lureen.
Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard suffit pour raviver l’amour né à Brokeback Mountain.

Après « Tigre & Dragon » et « Hulk », Ang Lee revient avec un film bien éloigné du blockbuster à grand spectacle, pour nous conter une histoire d’amour, une histoire de personnes, une longue tranche de vie poignante, sobre et réfléchie.
Adaptée d’une nouvelle écrite par Annie Proulx, BBM raconte l’histoire de 2 hommes sur une période de plus de 20 ans, BBM raconte aussi e tsurtout une histoire d’amour, finalement très classique dans sa trame et dans son fond, mais qui diffère par la forme, Ang Lee revenant ici vers des relations qu’il avait déjà évoqué dans « Le garçon d’honneur ».
En effet, malgrè le fait de se retrouver face à l’amour « impossible » de 2 hommes, le film ne pourrait être qu’une énième variations du film sentimentale, mais le réalisateur réusit à poser cette histoire de manière si subtil, si fragile, si déconcertante qu’elle bouleverse le spectateur durant le 2h15 que dure la diffusion.
Evidemment, l’histoire est pour beaucoup dans l’émotion procurée, mais les acteurs font admirablement ressortir les sentiments, les difficultés, les peurs et les angoissens inhérentes à cette relation. en effet, plus qu’une histoire d’amour homosexuelle de plus, c’est surtout un état des lieux des interrogations des protagonistes et de la socité américaine de l’époque, et par extension de maintenant.

Je suis sortie de la diffusion, de ce film bouleversé, marqué, Brokeback Mountain mérite son Lion d’Or et ses 8 nominations aux Oscars, un film sentimental mais pas mièvre, un appel à la tolérance mais sans en rajouter, en subtilité, en finesse et sans fausse pudeur déplacée: beau et impressionnant, tout comme les décors des montagne du Wyoming !
Ceci dit, je me dis quand même que j’ai bien fait d’y aller accompagné d’une demoiselle :D

Bon, par contre, les entendre évoquer la possibilité d’avoir un ranch à 2 au Texas, m’a évidemment mis en tête cette citation :
« A l’époque j’étais moi-même cowboy. Je vivais avec Jacques, un bon copain. …
ummfff Y avait rien de sexuel entre nous. J’vous dit ça parce qu’j’me suis souvent fait traiter de pédale, de salope.
Et c’est facile de traiter les gens de pd tout ça parce que deux garçons vivent ensemble dans un ranch et portent des pantalons en cuir.
 »
Décidemment la Classe américaine, c’est bien, mais ça laisse des sequelles


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