Hitchhicker’s Guide to the Galaxy

vendredi 19 août 2005

Après être allé voir Shaun of the dead, « la comédie anglaise avec des zombies », je continué sur la lancé en allant voir « la comédie anglaise avec des aliens ».
Mais aussi, après être allé mangé un bon katsu-don mercredi soir, j’ai continué sur ma lancé en me faisant un petit menu sushi/sashimi hier soir en charmante compagnie (il me fallait bien ça, après le supplice de la sélection du meilleur rouge à lèvres à acheter :lol: )
Pour en revenir au sujet initial de ce billet (avant de me faire lamentablement interrompre par moi-même), je suis donc allé hier au cinéma afin d’y voir The Hitchhicker’s Guide to the Galaxy autrement, et plus simplement, appelé H2G2 en compagnie d’Aurélie et de Guillaume.
Un film basé sur l’univers de Douglas Adams, et que Douglas Adams lui-même a longtemps vainement tenté d’adapter au format cinématographique (après l’émission de radio, les livres et la série télé), et qui finalement aura été porté « difficilement » à l’écran par Garth Jennings, dont nous sommes ici face au premier film.
Mais trèves de papotages, comme dirait Hervé, et place au pitch :

Sale journée pour le Terrien Arthur Dent. Sa maison est sur le point d’être rasée par un bulldozer, il découvre que son meilleur ami, Ford Prefect, est un extraterrestre et pour couronner le tout, la Terre va être pulvérisée dans quelques minutes pour faire de la place à une voie express hyperspatiale.
Arthur a une chance de survivre, mais il doit pour cela se faire prendre en stop par un vaisseau spatial, avec l’aide de Ford. Sa plus grande aventure va commencer au moment où notre propre monde disparaît… Arthur se jette dans l’inconnu et entame un délirant périple au cours duquel il va découvrir la véritable nature de l’univers.

Si Douglas Adams n’a jamais réussi à terminer l’adaptation cinématographique de son vaste c’est qu’il doit bien y avoir un raison, et la raison est rapidement visible : en effet, l’univers est tellement vaste, tellement « disjoncté », tellement « malade » qu’il est quasi impossible à retranscrire.
Et d’ailleurs c’est bien le problème de ce H2G2, car si les pontes de Buena Vista ont dit « On ne comprend pas bien ce livre, mais on ne veut surtout pas rater l’adaptation« , ils montrent surtout le limites de ce qui est faisable, car compris ou non, cet oeuvre est inadaptable en soi.
L’univers de « conneries » est tellement important que rien qu’en placer une portion prend la majorité du film, et c’est bien là que le bat blesse. Le film est ponctué de trouvailles phénoménales non sans rappeler les plus grandes heures du Flying Circus (Mention special à la découverte de la conscience du cachalot et surtout au sous entendu concernant le pot de bégonia), l’histoire du film elle-même reste trop décousue, trop improbable voir même non prenante.
On a beaucoup de mal à rentrer dans ce film, à se passionner pour les personnages ou pour la romance entre Arthur et Tricia, ou même à trouver ce film drôle de bout en bout : un bon nombre de passages amusants ou innovants émaillent ce film mais ce n’est pas assez, pour rendre cette comédie digne de son statut, loin s’en faut.
Toutefois, on ne peut nier le bonheur de se retrouver face à un film à un humour anglais tout bonnement jouissif, en digne successeur des Monty Pythons aussi bien par le éléments à la Flying Circus (comme précédemment cités) comme par cet hommage à une de leur oeuvre par cette recherche du sens de la vie (Avec malheureusement aucune notion du petit carré de chocolat du Monty Python’s meaning of life).

Un univers riche en délire, trop riche d’ailleurs, rendant la réalisation d’une comédie cohérente et correcte plus que compliqué et c’est bien le défaut de ce film : de l’humour anglais parfait, bien décalé, mais malheureusement une histoire trop faiblarde qui s’essouffle trop vite !


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