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Quoi de mieux après une première journée de congés consacrée à la glandouille que d’aller trainer dans une salle obscure ?
Et tant qu’à faire pourquoi pas en profiter pour voir la dernier film d’animation japonais à arriver sur nos écrans ? En l’occurrence, il s’agit d’une adaptation d’un livre par Mamoru Hosoda et intitulée Toki wo kakeru shôjo (La traversée du temps en VF).
Hop, un pitch et on se lance :

Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l’école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu’au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu’il faut apprendre à vivre sans !

Faisant partie des films présentés au Festival du film d’animation d’Annecy pour son édition 2007, La traversé du temps en est repartie avec une mention spéciale du Jury et le moins que l’on puisse dire c’est que ce prix est amplement méritée, pour une oeuvre tiré des écrits de Yasutaka Tsutsui, qui est aussi à l’origine du fameux Paprika de Satoshi Kon.
Dans Toki wo kakeru shôjo on retrouve les éléments classique des voyages temporelles et de leurs conséquences… Eh oui, car ici point de Doc Emmet Brown à la Retour vers le futur pour prévenir qu’il ne faut pas rompre le continuum espace-temps et donc forcément des complications il y en aura.
Le film oscillera finalement continuellement entre un humour à la « Un Jour sans fin » : voir Makoto, faire, refaire et refaire encore la même actions de diverses façons pour enfin arriver à ses fins n’est pas sens rappeler Bill Murray se débattant dans sa journée continuelle et un côté dramatique tirant plutôt vers L’effet papillon… de bonnes références donc.
De bonnes références, certes, mais il n’y pas que cela, le film ne renie pas ses origines : l’histoire dont il est issu (et adapté) et ses bases tout typiquement japonaises tant Toki wo kakeru shôjo est constellé de divers éléments plongeant le spectateur dans l’été japonais.
bien que le film soit beau, bien réalisé et intéressant, c ‘est pas ce que j’en ai gardé au final, il me sera surtout resté la notion sous-jacente à l’histoire, vivre sa vie telle qu’elle est, ne pas se complaire dans les remords ou les regrets : avoir vécu les situations de se vie de manière différents n’impliquerait pas de mieux s’en sortir bien au contraire !

La dernière adaptation en date du livre Yasutaka Tsutsui est enfin sorti en France, précédée de la très bonne réputation d’avoir obtenu la mention spéciale du jury au Festival d’Annecy 2007, et Toki wo kakeru shôjo (toujours La traversée du temps, en VF)mérite véritablement cette réputation, Mamoru Hosoda jongle parfaitement entre l’humour et le drame en rendant ses personnages très attachants et intéressant.
S’il y a un film d’animation à voir au cinéma en ce moment, en plus de Persepolis, c’est bien celui-là !

The Rolling Stones – Time waits for fo fne