Balle de match

jeudi 17 novembre 2005

De retour sur Paris, après un long WE lorrain, j’ai repris mes bonnes habitudes, en l’occurence me rendre au cinéma pour occuper mes soirées.
Et là, parmi les différent films qui s’offraient à moi, j’ai décidé de poursuivre sur la thématique du WE, et bien évidement, il s’agissait de tennis.
Mon choix s’est donc porté sur le nouvel opus du plus névrosé des réalisateurs new-yorkais, à savoir Woody Allen et son Match Point.
Sortant un peu des films traditionnels de Woody, Match Point se démarque, mais il n’est pas encore temps de s’étaler sur ce point.
Commençons tout de même par un petit picth fort classique maintenant, pour toi, lecteur qui suit régulièrement ce blog haut en couleur :

Jeune prof de tennis issu d’un milieu modeste, Chris Wilton se fait embaucher dans un club huppé des beaux quartiers de Londres. Il ne tarde pas à sympathiser avec Tom Hewett, un jeune homme de la haute société avec qui il partage sa passion pour l’opéra. Très vite, Chris fréquente régulièrement les Hewett et séduit Chloé, la soeur de Tom. Alors qu’il s’apprête à l’épouser et qu’il voit sa situation sociale se métamorphoser, il fait la connaissance de la ravissante fiancée de Tom, Nola Rice, une jeune Américaine venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre…

Un nouveau Woody est toujours intéressant, et là, c’est plus qu’intéressant, c’est une très agréable surprise.
Délaissant, comme il le fait trop rarement New-York, Woody Allen vient planter le décor de son film à Londres, changeant directement l’atmosphère entière du film.
Exit, ici, les personnages centraux reflétant les névroses obsessionnelles du réalisateur (quand il ne se met pas lui-même en scène !), pour finalement ouvrir le film vers de nouveaux horizons portés magistralement par un Jonathan Rhys-Meyers prenant enfin un premier rôle à sa mesure mais aussi et surtout par une Scarlett Johansson plus sexy, plus femme fatale que jamais.
Match Point sort du carcan Allenesque classique pour se ballader entre différent genre, mais en étant toutefois en grande partie orienté vers la comédie romantique.
Et c’est là que le localisation londonnienne prend tout son sens : quoi de mieux, actuellement, que de se baser sur les comédies romantiques anglaises (un peu un classique du genre, il faut bien le dire) pour avoir le matériau de départ. Même si là, de comédie romantique anglaise, il n’est pas vraiment question, la trame en est détournées pour donner quelquechose de plus vivant, de plus atypique, limite de plus jouissif, tant il est impossible de réellement cerner le genre du film.
Et c’est en cela, justement, que réside la force de ce film, qui sait se démarquer d’une part des autre comédie du genre, mais aussi des derniers films du sieur Woody Allen, pour atteindre un niveau bien meilleur que ses dernières oeuvres.
Alors, certe, le rythme est toujours plutôt lent, comme à son habitude, mais il est relevé et parfois acceleré par des scènes inattendues, des retournement et surtout par les prestations de Jonathan Rhys-Meyers et Scarlett Johansson, donnant suffisament de corps au film pour permettre au spectateur de passer un très agéable moment, en jouant avec la chance des protagonistes, en observant les basculements possibles et inattendus…. En somme, nous sommes, ici, devant une bien meilleurs vision de la théorie du chaos que celle exposée exposée par Jeff Goldblum dans Jurassik Park : tout est question de chance et de hasard, et rien que par ce postulat on retrouve LE Woody Allen que l’on connaissait.

Tout ceci étant dit, il ne reste plus qu’à conclure de manière tout à fait subtile et posée par un « I’m in love with Scarlett Johansson« 


Tags : , , , , ,
Fatal error: Call to undefined function wp_related_posts() in /var/www/sda/4/9/devildave2/blog/wp-content/themes/devildave.net/archive.php on line 36