Ce soir, j’irai danser le mambo, au Royal Casino, sous les lambris rococo

Casino Royale, le film de James Bond par Martin CampbellBon, bah, ce n’est pas parceque je passe un WE familial en Lorraine que je dois changer mes bonnes habitudes, alors à défaut de pouvoir suivre mes cours d’improvisation, je me suis rabattu sur mon autre activité fétiche : me faire une séance de cinéma.
Conjointement avec mon père, l’idée d’aller voir la participation de Martin Campbell à la grande saga d’action espionnage du cinéma contemporain (James Bond pour ceux qui auraient hiberné durant les 40 dernières années) à savoir Casino Royale.
Allez, un ‘tit pitch et on y va ?

Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d’une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l’accompagne afin de veiller à ce que l’agent 007 prenne soin de l’argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s’efforcent d’échapper aux tentatives d’assassinat du Chiffre et de ses hommes, d’autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables…

Comme tous les 2 ans, la fin de l’année voit apparaitre sur les écrans de cinéma un nouvel (et 21ème) opus des aventures du plus célèbre agent du MI-6, une nouvelle aventures de l’agent secret anglais le plus connu qu’il n’et plus besoin de présenter : James Bond.
Cette fois-ci, le réalisateur au commande est Martin Campbell, essentiellement connu pour avoir dirigé Abosolum 2022 mais surtout surtout les opus de Zorro (Le masque de Zorro et La légende de Zorro).
Avec Casino Royale, on en revient aux origines de l’agent 007, son passage au statut de double-zéro, sa première mission avec son permis de tuer, sa découverte de ce que sera sa vie (à l’espérance courte si on l’en croit en début de film, mais longue si l’on en juge par le nombre de film…). En plus de revenir aux origines des ce que sera le plus célèbre agent du MI-6, le film revient aussi aux source de ce qu’était James Bond pour Ian Flemming, l’auteur de ses aventures. Exit donc le côté poseur et détaché de l’incarnation de Pierce Brosnan, le côté kitsch de celle de Roger Moore ou même la classe purement britannique de Sean Connery (pour ne citer que les plus connus), voila un héros, plus froid, plus cynique, plus arrogant moins éternellement classe, plus faillible, plus en proie aux doutes : plus humain en somme, et surtout plus près du personnage original des livres.
De prime abord, je dois bien avouer que le choix de Daniel Craig pour interpréter le rôle de James Bond m’avait laissé quelque peu circonspect, mais au final je dois reconnaître que l’acteur correspond parfaitement au nouveau style souhaité pour donner vie à l’agent secret : son physique, sa prestation, ce qu’il dégage…. alors bien sur, ça dénote, rien à voir avec ses prédecesseurs et ce n’est pas plus mal, une nouvelle vision du personnage avec une nouvelle interprétation !
Dans l’ensemble, ça reste un James Bond : des filles, des cascades (voir l’agent courir après un Yamakazi dans un chantier africain pour la première véritable scène d’action du film vaut d’ailleurs le coup), de beaux décors, de belles voitures, de l’action, quelques gadgets (quoiqu’ici, ils sont fort peu nombreux, et même pas de Q pour les présenter : exit donc l’humour classiquement inhérent à ces scènes) et un scénario léger et dédiés à l’aventure : rien à redire, c’est un bon James Bond !
Retrouver James Bond, mais un James Bond nouveau, un James Bond différent et surtout un James Bond découvrant ce que sera sa charge, voila ce que nous propose Casino Royale. Une trame classique, l’action attendue, pas de prise de tête, et ce qu’il faut d’action pour se dire qu’on passe un bon moment, avec en plus le petit plaisir de suivre les débuts de celui qui est censé être l’agent secret britannique par excellence, avec pour bonus, en fin de film, le thème et la phrase de présentation classique comme un clin d’oeil, et l’ouverture vers la suite de aventures : Rien de transcendant, mais Casino Royale est un bon James Bond, et c’est le principal.

Petite info, en passant, c’est pas que ce soit très intéressant, mais, ami lecteur, tu viens de lire le 1000ème billet de ce blog !!


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