On se prend pour Lester Burnham ?

Le premier jour du reste de ta vie | Un film de Rémi BezançonIl n’y pas que les films sur les villes belges dans la vie, alors en ce mois d’aout plutôt tranquille autant en profiter pour voir quelques autres images sur grand écran…
Puisqu’il y a 3 ans j’étais allé voir le premier film de Rémi Bezanson (Ma vie en l’air, pour ceux qui ne s’en souviendraient pas….), il pouvait être intéressant de continuer à suivre ce réalisateur et sa filmographie en allant voir Le premier jour du reste de ta vie.
C’est bien beau de faire des titres à rallonges, de quoi peut bien parler ce film ?

Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d’une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d’autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.

Après un pitch aussi long et aussi détaillé, que dire de plus sur le film, je te le demande ami lecteur ?
Bon, bah trêve de plaisanteries lamentables et replongeons nous dans le nouveau long métrage de Rémi Besanzon
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en 3 ans, le réalisateur/scénariste a progressé dans la construction d’un film mais ce qui change surtout c’est la profondeur même de l’histoire : passer d’une histoire d’engagement de célibataires trentenaires à la vie d’une famille si classique et si particulière à la fois avec tant de succès n’est pas rien !
La première réflexion technique qui vient durant la projection du film est son côté « classique », voir prévisible : en fait, aucun des rebondissement n’est vraiment surprenant ni inattendu mais ce n’est pas pour autant que que le spectateur n’est pas entrainé par l’histoire elle-même grâce à une réalisation solide.
Remi Bezanson raconte l’histoire d’une famille sur plus de vingt ans à travers cinq histoires : les cinq histoires de cinq évènements marquants arrivés à chacun des membres de la famille, mais plus qu’un des personnage c’est toute la famille qui est atteinte.
Techniquement le film s’en sort très bien grâce à une bonne mise en scène du réalisateur et une implication des comédiens faisant très bien passer les sentiments et les émotions…
C’est d’ailleurs ce dernier point qui constitue le véritable intérêt du film : ce sont bel et bien les émotions transmises tout au long amenant à créer un lien avec les personnages, qu’il soit sympathique ou antipathique, le lien entre le spectateur et chacun des protagonistes n’est jamais neutre… et avec ces émotions ce sont les réflexions qui finissent par arriver faisant nous demander comment chacun de nous réagirait dans chacune de ces situations !

Alors que dans Ma vie en l’air c’est essentiellement le côté « un peu léger » qui prévalait et restait en tête, la charge émotionnelle de Le premier jour du reste de ta vie est bien plus importante, bien plus lourde et surtout bien plus marquante… avec son nouveau long métrage, Rémi Bezanson progresse et tout le mal que l’on peut lui souhaiter c’est de continuer sur cette voie…


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