On more time

J’avoue, je me fous royalement de la nouvelle proposition du gouvernement concernant le remplacement de courte durée dans l’enseignement.
Je suis seulement quelque peu médusé, perplexe, voir dubitatif face aux réactions du SNES et essentiellement celles de Bernard Boisseau, le secrétaire général.
une fois de plus, une montée au créneau de la part des syndicats aignant encore dans une logique de contradiction, avec comme plus belles preuves, ces phrases :
« les professeurs réquisitionnés seront davantage dans la situation de garder les élèves que d’effectuer un cours efficace. » epuis des années, les enseignants se plaignent de ne plus faire quasiment que garderie, ça ne devrait rien changer au final, c’est pas une raison pour se plaindre.
« On ne peut augmenter impunément le temps de travail des enseignants, déjà saturés de tâches diverses. » Pour une fois, qu’on leur propose de donner des cours plutôt que de faire de l’administratif, ils ne sont pas encore content.
De plus, il leur est offert la possibilité d’augmenter le salaire grace à ces heures, voila qui devraient les rendre heureux, sans compter qu’il ne s’agit que d’un maximum de 60 heures dans l’année (autant dire moins que 2 semaines de travail complète dans le privé !).
Le plus amusant était, la critique disant que cela contentait les parents d’élèves… depuis quand le but de l’éducation nationale est de faire plaisir aux enseignant ? Le ut de l’éducation nationale est d’apporter de l’enseignement aux élèves, le but du corps enseingant est donc d’enseigner !

Bon d’accord, je trolle allègrement là, sérieusement, je n’ai rie ncontre le corps enseignant, loin de là, mais je suis atterré par cette rapidité des syndicats à lancer des grèves et des journées d’actions à la première proposition du gouvrnement visant à faire un minimum bouger cette institution. La terme de mammouth était finalement très juste.
Et ce genre de pinaillage pour quelques heures de travail supplémentaires (rémunérées qui plus est) alors que la société française est majoritairement tournée vers la course pour l’emploi va continuer à détourner le public de cette partie de la fonction publique.
Pour une catégorie socio-professionnelle ancrée majoritairement à gauche, je crois qu’il serait un peunecessaire de revoir les bases ces doctines et de ne pas croire que l’état est là pour eux mais pas inversement.


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