De bien belles choses
Un samedi bien tranquille, quelques films en stock qu’il me restait à voir, j’ai donc décidé hier de regarder enfin "Se souvenir des belles choses", le film de Zabou Breitman.
Alors, autant le dire tout de suite, les critiques élogieuses qu’a reçu le film sont pleinement mérité : une histoire simple, humaine et belle mais surtout un jeu d’acteur phénoménal pour de la part de Bernard Campan mais aussi et surtout de la part d’isabelle Carré, qui sait très bien retranscire l’angoisse de son personnage aet nous faire ressentir la disparition en elle-même de Claire. J’ai apprécé ce film qui démarre comme une comédie plutôt légère et détendue finalement pour finir dans le "drame" et l’angoisse.
Mais surtout ce film amène une reflexion sur l’inéluctablilté : en effet rapidement Claire sait qu’elle est condamné à perdre toute conscience du monde qui l’entoure, et même si elle sait que se battre ne servira à rien elle profite de ce qu’elle a. Alors, certe, les moments vécus par Philippe et Claire sont de vrais moments de bonheur, mais la question est : vaut-il mieux faire comme si le pire n’arrivera pas (tout en sachant qu’il arrivera) en profitant de l’instant et ouvrir la voie à des douleurs futures plus dures ou faut-il laisser tomber lachement dès le départ pour se protéger et protéger les autres au final ?