Une histoire de la violence

Une longue liste de films à voir m’attend, et cette lmiste s’allonge continuellement, il faut bien que je finisse par braver le froid ambiant pour me rendre dans une salle chauffée et confortable. Il me fallait aussi trouver quel film, parmi la liste évoquée précédemment, aller avoir le privilège de m’avoir comme spectateur. Il y avait un film que je ne pouvais decemment rater, il s’agit bien entendu du dernier David Cronenberg, à savoir A History of Violence.
Film présenté au dernier festival de Cannes et qui en est sorti bredouille, mais qui méritait d’être vu tout de même (bah vi, un Cronenberg, c’est quand même pas rien !).
Je vais donc pouvoir me livrer à une critique avec de vrais morceaux de spoil dedans, te voila prévenu, jeune ami lecteur à fort potentiel intellectuel (bien évidemment, d’ailleurs, sinon tu ne lirais pas ce formidable blog).

Tom Stall, un père de famille à la vie paisiblement tranquille, abat dans un réflexe de légitime défense son agresseur dans un restaurant. Il devient un personnage médiatique, dont l’existence est dorénavant connue du grand public…

Je dois dire que je me suis rendu au cinéma avec une légère appréhension concernant la dernière réalisation du cinéaste canadien, en effet le côté série B mais aussi et surtout le script limité à son strict minimum ne laissait pas forcément augurer quelquechose de bon.
D’un autre côté, les critiques dythirambiques pouvaient laisser esperer un bon, un très bon moment. Et bien, que ce soit clair, je n esuis pas du tout d’accord avec ces critiques !
Alors oui, le film es tparsemé de très grands moments, d’idées interressante et le traitement de la violence contenue dans tout homme est très bien rendu, mais en même temps, ce film est loin, très loin d’être exempt de défauts. Film en 3 actes quasi-distincts retraçant les doutes, la dualité d’une homme et de sa famille.
Le film démarre sur une scène qui donne le ton de l’oeuvre tout en lenteur, un rythme calme qui débouche sur du sordide, du glauque : et ça, ça n’est pas pour me déplaire, malheureusement, il y trop de perte de temps, de scènes inutilement longues, c’est d’ailleurs ce qui caractérise le film : il aurait peut-être gagné à être un moyen-métrage et se dispenser de quelques détails inutiles.
Le second « acte » est pour moi celui qui aurait mérité d’être plus approfondi, plus allongé, toute cette partie du film où le spectateur est autant deans l’expectative que les personnages du film, à se demander si oui on non Tom Stall est bien le tueur psychopathe que les mafieux de Philadelphie recherche : la monté du doute, des questions, des interrogations, de l’angoisse… le tout balayé en moisn d’une demi-heure par un aveu lors d’une scène mémorale qui n’est pas sans rappeler les meilleurs heures du western, et qui correspond aussi à l’apothéose de la transmission familiale de la violence.
S’en suit alors le troisièrem et dernier « acte », le plus violent, correspondant à la recherche de rédemption du héros, aussi bien auprès de sa famile qu’auprès de ses pairs. Cette troisième partie, si elle recèle les phase de violence les plus « hard » n’en reste pas moins celle qui contient le plus d’humour (les scènes de William Hurt, sont à ce propos, très drôles, sans tomber dans la gaudrioles, certaines scènes n’auraient pas départi dans Kiss Kiss Bang Bang), peut-êter justement pour contrebalancer l’excès de débordement visuellement violent.
Malgrès, ces défauts de rythme et de narration, le film n’en reste pas moins un claque, d’une part les interpretations de Mortensen, Bello, Harris et Hurt sont tout simplement exceptionnelles, mais surtout aussi par le message qui est passé : La violence latente finit par happer le spectateur, certe, j’ai vu des films visuellement plus violent, mais je suis rarement resté scotché à mon siège une fois la séance finie comme ce fut le cas hier (et je suis d’être le seul, il est très rare qu’à démarrage du générique, après allumage des lampes, tous les spectateurs restent assis sans mots dire pendant aussi longtemps).

Donc, un film qui, au final, met sa claque dans la gueule, malgrès des problèmes de rythmes, de longueurs et de scènes inutilement rallongées !
Pour un film de commande, Cronenberg s’en sort plus qu’honorablement et refait sortir ses obsessions !


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