Inside out

Ayant commencé ma première semaine de congés de mai dès vendredi, j’en ai profité pour continuer sur mon rythme et me rendre au cinéma pour y voir des films toujours en retard de visionnage, et là parmi ma liste, j’ai choisi de voir un film que j’attendais depuis déjà bien longtemps, à savoir le dernier film en date d’Albert Dupontel intitulé Enfermés Dehors.
Je vais classiquement commencé en posant un pitch, avant de continuer sur ce billet :

Un soir, alors qu’il faisait le con, un clochard découvre les vêtements d’un flic qui s’est suicidé dans l’indifférence générale. Au départ bonne patte, il décide de les ramener au commissariat mais se cogne à une rapide indifférence. Pour bien faire, le sieur endosse l’habit et devient le moine, bouffe à la cantine et se goinfre de nourriture comme les Hansel et Gretel – musique Burtonnienne à l’appui, s’il vous plaît. Petit à petit, il se fait respecter par tout le monde tout en multipliant les conneries et surtout tombe amoureux d’une vendeuse dans un magasin porno qui cherche à récupérer son enfant des griffes de ses beaux parents qui ne comprennent pas tout de l’anglais mais possèdent tout de même une case en moins (comprendra qui verra).

Film attendu par moi (au moins), depuis la Monthy Pythons Party de l’an dernier où les premières images avaient été présentées (fallait bien ces images pour se remettre du choc Calvaire, d’ailleurs ! ), Enfermés Dehors laissait présager du grand cinéma, et je dois bien dire que ce film tient ses promesses. Bien évidemment ce film est un vrai Dupontel, c’est à dire qu’il est parfois un peu foutoir, bourrés d’idées et des plus plaisant.
Pourtant le fond du sujet ne prêtait pas forcément à la rigolade, en effet, Albert Dupontel mise ici sur la comédie sociale, en prenant comme base le milieu des SdF, et il faut bien avouer qu’au départ, ce n’est pas le choix le plus évident pour une comédie. Néanmoins, l’acteur/réalisateur s’en sort admirablement, faisant passer un message quelques peu amer sur la société tout en mélant ça à un humour sympathique et plaisant, qui m’aura fait rire durant le film.
Bien sur le film n’est pas exempt de défauts, aussi bien sur quelques longueur (mais bon, ça, c’est limite fréquent), quelques manques de cohérences ou même certaines scène un peu trop « mouvementés » (un peu plus comme ça, et je risquais de me sentir mal), mais au final, prévaut surtout un fond sérieux, et une critique de la société et une forme pleine d’humour et de drôlerie.

Albert Dupontel livre ici, un film à son image de réalisateur : un film libéré, un film foutoir mais un film tellement jouissif, le rythme est tenu, le propos est intéressant, et l’humour omniprésent : que demander de plus ?? Y’a bon et y’a bon !


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