Pirates de les Caraïbes, la suite

Après avoir regardé le premier épisode des avantures da Jack Sparrow sympathiquement en bonne compagnie chez moi jeudi soir, il fallait bien poursuivre par une vision rapide de nouvelles aventures du pirates.
Ce fut chose faite dès hier soir, en nous rendant à une séance de cinéma prévue à cet effet afin de voir Dead Man’s Chest, le 2ème volet de ce cocktail d’action, d’humour et d’un scénario indigent… et toujours réalisé par Gore Verbinski.
Avant toute chose, un petit résumé de l’intrigue, puis un avis de très bonne qualité de ma part :

Dans ce nouvel opus de l’aventure Pirates des Caraïbes, le toujours aussi excentrique pirate Jack Sparrow est confronté subitement à son passé. Treize ans auparavant, Jack signait un pacte avec Davey Jones, le maître des sept mers, dont l’esprit maléfique n’a d’égal que son apparence tentaculaire. En échange de son âme, ce dernier lui promettait le commandement du mythique Black Pearl…
Aujourd’hui, Jones vient donc récupérer sa dette. Mais donner son âme à Jones est sans issue, il n’y a pas de rédemption possible, c’est devenir comme tous les membres de son équipage maudit, un fantôme au physique aussi repoussant que terrifiant. Pour éviter ce sort funeste auquel Jack ne tient pas vraiment, il n’a qu’une solution : retrouver le coffre maudit de Jones où sont cachés les âmes emprisonnées…

J’entends d’ici les esprits chagrins me dire « Mouarf, mais c’est une coproduction Disney / Jerry Bruckheimer, on ne peut pas attendre grand chose… »
Je ne pourrais pas leur donner complètement tort, au final la seule chose à laquelle on puisse s’attendre, c’est un film avec de l’action, de l’humour : de quoi se détendre et passer un bon moment à en prendre plein les yeux. Et tout comme dans le premier opus, c’est ce qu’on obtient, en cela une fois de plus le film tient ses promesses.
Les 2h30 du film passent sans qu’on puisse en prendre tant les moments morts ou trop calmes sont inexistant, le film bouge continuellement, enchainant les scènes de combats improbables (le « duel » à trois sur la roue du moulin, par exemple), voir même non sans rappeler le combat d’anthologie entre Ramirez et le Kurgan dans le premier opus d’Highlander, l’orage en moins. Le tout rehaussé par un bestiaire que l’on croirait tout droit sorti d’un film de série B des 70’s (mais sans l’animation ridicule en prime…).
Le panel de personnage participe lui aussi à la bonne impression générale, avec un mention spéciale à l’interpretation de jack Sparrow par Johnny Depp, quelque peu cabotin sur les bords, mais collant finalement parfaitement à son personnage (en tout cas plus que le toujours aussi transparent Orlando Bloom : jouer les elfes lui aura appris la discretion….)

Comment reussir à faire la suite du premier opus des avantures de Jack Sparrow : facile, reprendre les même personnages (et là, pour faire fort ils sont, étonnament, à peu près tous présents dans ce deuxième épisode), accentuer le côté fantastique de l’histoire, rendre le tout encore plus improbable et finalement toujours aussi crédible, ne pas s’embarraser d’un scénario trop compliqué, distiillé de l’humour et de l’action.
Le cocktai a pris, et le film vaut le coup d’être vu, mais en sachant qu’il n’est qu’un moment de détente, rien de plus, rien de moins.

Et sur cette critique d’une qualtité irréprochable, je m’en vais aller passer quelques jours de WE au vert afin d’essayer de faire reprendre à ma vie un cours et un rythme bien plus normal !


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