Un bon militaire est un militaire mort

Puisqu’en faisant ma critique du Labyrinthe de Pan sur Le HibOO, j’ai préféré ne pas trop évoquer la vision que javais du film, les questions apparaisant à la fin et ce qu’on peut y croire, je vais en profiter pour revenir ici, sur ce film.
Amusant de pouvoir écrire des billets totalement différents sur 2 sites, à propos du même film, quand même…
Commençons par reprendre le sujet du film :

Espagne, 1944. Fin de la guerre.
Carmen, récemment remariée, s’installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu’elle n’est autre que la princesse disparue d’un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l’a préparé à affronter…

5 ans après son précédent film hispanique, Guillermo Del Toro revient aux racines de son cinéma, laissant derrière lui ses récentes expériences hollywoodiennes, 5 ans après son El Espinazo del diablo (L’échine du diable), le réalisateur de Guadalajara nous revient avec El Laberinto del Fauno (Le labyrinthe de Pan), un film qui reprend les thèmes chers à Del Toro le fantastique et l’évocation de la période franquiste de l’Espagne : en gros un film fantastique et traitant du fascisme en même temps, du fantascisme, quoi !
Notre première impression avec Olivier en sortant du cinéma vendredi soir fut de nous dire que Le labyrinthe de Pan était moins fantastique qu’on pouvait le croire de prime abord, et pourtant avec le temps, cette impression disparait quelque peu.
Toutefois, le fantastique, même s’il est présent est plus souvent pretexte à mettre en avant les actions ayant lieu dans le monde « reel » : Si au départ on peut penser que ces deux mondes se coitent, il semble au final que seul le monde reel existe, que la partie fantastique n’est qu’un monde fantasmé par Ofélia, un moyen de fuir ses craintes, ses peurs, de se replonger en elle pour espèrer une vie meilleure.
L’ensemble du film laisse d’ailleurs penser à un simple fantasme, Ofélia étant la seule à entrer en contact avec les membres de l’univers fantastique, le plan finale lui-même étant une évocation très « caricaturale » du monde de contes de fées, laissant d’autant plus croire à un pur produit de l’imagination de la jeune fille.

Bah voila, ami lecteur, si tu as lu, tu en sais déjà trop, tant pis pour toi : il ne te reste plus qu’à voir le film, maintenant


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