MUR-E ?

dimanche 7 septembre 2008

Wall-E | Un film de Andrew StantonLe mois d’aout ayant été plus orienté cinéma que les mois précédents, il eut été con de ne pas se faire un dernier passage par les salles obscures avant la fin du-dit mois et le retour à la dure réalité de la rentrée.
Et quoi de mieux pour commencer un week-end qu’une sympathique petite histoire au travers de la nouvelle production des studios Pixar, à savoir WALL-E ?
Allez, hop, un pitch et on se lance…

Faites la connaissance de WALL-E (prononcez « Walli ») : WALL-E est le dernier être sur Terre et s’avère être un… petit robot ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul…
Cependant, sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’une petite « robote », bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d’elle, WALL-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu’EVE est rappelée dans l’espace pour y terminer sa mission, WALL-E n’hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite… Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie… Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l’univers et vivre la plus fantastique des aventures !

Après avoir laissé ce billet en attente pendant plus d’une semaine, il est quand même temps de songer à la finir (au moins pour ne plus le voir dans la liste des billets en cours… )
Un an après la sortie de Ratatouille, l’été 2008 aura été l’occasion de voir débarquer nouvelle production des studios Pixar sur grand écran (et même pas total, l’écran, alors que c’est encore l’été ) : une fois de plus, il n’a y quasiment rien à redire techniquement face à ces films, les progrès dans le rendu de l’animation progressent, même s’il est évident que le gradient entre Ratatouille et WALL-E est bien moindre que celui existant entre les premiers films du studio.
Deux choses marquent plus particulièrement : le rendu de l’ambiance terrestre au départ conjuguant l’atmosphère et l’occupation par les déchets puis le rendu de EVE, complètement lisse et propre.
A l’opposé, le rendu des humains donne un côté plus caricaturale, donnant peut-être un aspect plus comique mais par le même effet rendant le message moins « sérieux ».
L’idée de base du film se tient bien, même très bien : on accroche parfaitement à cette histoire d’un robot ayant développé une personnalité propre très proche des humains et d’un principe de communication sans quasiment aucun dialogue ou le minimum : seuls les bruitages permettent, au début du film, de faire passer l’ensemble des messages.
Tout change une fois dans l’espace et une fois que l’Homme est entrée dans l’histoire, à ce moment là, le film perd son côté « temps suspendu » et posé pour offrir plus d’action, mais paradoxalement tombé aussi dans certaines longueurs.
C’est d’ailleurs à partir de ce moment que quelques incohérences apparaissent : autant le début peut sembler totalement irréaliste, on se laisse porter par l’histoire et on n’oublie de penser ce qui est crédible ou non, mais une fois de retour à un environnement plus humain, les petits détails sont plus visibles : d’une part, après ce qu’elle a pu subir, la pauvre plante verte risquaient surtout de ne pas en sortir indemne voir même de mourir durant son passage spatial et d’autre part, le comportement des Hommes à leur retour sur terre : après 700 ans de non-activité, il est un peu naïf de croire que la remise au labeur se ferait aussi facilement et aussi rapidement….

Avec WALL-E, Pixar prouve une fois de plus sa maitrise technique ded films d’animations 3D, mais plus que le côté technique, le studio montre qu’il sait toujours réaliser un vrai bon film, avec de vrais morceau de message dedans.
Malheureusement le message es tun peu occulté par certains aspect de la réalisation : surement pour être moins « effrayant » pour le jeune public, l’espèce humaine est représenté de manière caricaturale, hormis pour la période contemporaine où des véritables acteurs endossent les rôles.
Si l’on excepte ces petits points, il reste un bon film, prouvant s’il en était encore besoin qu’une trèès belle histoire peut se raconter sans bla-bla inutiles et seulement en sachant très bien bouger ses caméra….
WALL-E est donc un très bon film, très touchant, beau mais qui n’est pas parfait pour autant : il est tout de même à voir !


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