You may kiss the bride

samedi 22 octobre 2005

Profitant de ma présence parisienne après un petit détour sarthois j’ai pu enfin sortir ce soir pour une petite soirée restau/ciné afin d’aller voir un film sorti cette semaine et que je ne pouvais tarder à voir, sous peine de trop en entendre et fausser mon opinion. Film que tu auras reconnu, toi lecteur assidu de ce blog, en voyant l’image, là, à gauche : Tim Burton’s Corpse Bride !
Mais ne languissons pas plus, je m’en vais pitcher et donner mon avis dans les plus brefs délais :

Au XIXe siècle, dans un petit village d’Europe de l’est, Victor, un jeune homme, découvre le monde de l’au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d’une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l’attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s’avère beaucoup plus colorée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme.

Soyons clair, d’entrée je m’oppose au postulat d’Antoine, concerant le fait de ne pas mettre mettre les différents films d’un réalisateur en « confrontation », et ceux pour 2 raisons (surtout ici) : d’une part, il est indéniable qu’il est impossible de ne pas, y compris de manière inconsciente, mettre en opposion Corpse Bride et A Nightmare Before Christmas, et d’autre part, seul la vision global des oeuvres d’un réalisateur permet de saisir les thématiques récurentes.
Corpse Bride et A Nightmare… : 2 films burtonien en animation images par images, 2 films traitant d’une mise en opposion du monde de la mort et du monde des vivants. Dans les 2 cas, la symbolique reste la même : un monde de vivant, plutôt froid et gris et un mode de l’au-déla bien plus coloré, bigarré et joyeux. La comparaison peut être poussée jusqu’au style architecturale (on retrouve le mêm dans les 2 films) : le monde « reel » étant doté d’unearchitecture classique alors que celui des trepassés est doté d’un style architecturale plus fantaisiste. La forme est donc très semblable entre ces deux films (y compris sur le plan musicale, une fois de plus l’union Burton/Elfman donne du très bon), ma si le fond est quant à lui très différent, et d’ailleurs, c’est symptomatique du Burton actuel. Exit les héros mélancoliques, exit les phases d’introspection (rhhaaa, la scène de doute de Jack me revient à l’esprit quelle pur bonheur !! ), nous sommes ici devant une oeuvre bien plus « plate », un renouveau burtonnien entamé depuis Big Fish et qui semblait avoir atteint son apogée avec Charlie & the Chocolat Factory et qui se confirme, du politicaly-correct, du happy-end, des bons sentiments, encore un peu et ça va finir suitant de bonheur sucré et rose.
Le film est trop simpliste dans son approche, dans sa thématique, dans son traitement. J’avouerai que ce sentiments provient en grande partie de la comparaison avec le très tourmenté A Nightmare Before Christmas, et retrouvé des phases plus que semblables fait d’autant plus ressortir les manques de cet opus.
Toutefois, je dois aussi avouer, que cette reflexion me vient après-coup, et que durant la projection je me suis laissé porter par l’histoire (même simple) et les chants : retrouver un Dany Elfman revenant à un style mélancolique, baroque et gothique fait toujours plaisir.


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