Ciel, le capitaine…

J’ai courageusement décidé de braver le beau temps et le soleil de cette journée dominicale post mort papale, pour aller dans un cinéma afin d’y voir le premier  film de Kerry Conran, à savoir "Captain Sky and World of tomorrow".
Un film avec une esthètique très années 30, une histoire très années 30, une réalisation très années 30, on finirait presque par croire que nous somme dans les années 30 (on ne s’en serait pas douté, tiens :p ).
Mais quel peut bien être l’histoire de ce film, me demandes-tu, ami lecteur….. :

New York dans les années 30. Alors que des scientifiques renommés commencent à disparaître et que Manhattan est attaqué par des machines volantes et de gigantesques robots, le reporter Polly Perkins décide d’enquêter. Elle est aidée par l’héroïque pilote capitaine Sky.
Ils découvrent que la personne qui est derrière ce complot est le Dr. Totenkopf. Son but est la destruction du monde…

Ce qui "choque" de prime abord est en effet l’eshétique de ce film, noyé sous les filtres à tendance passéiste comme sait si bien les manier notre Jean-Pierre Jeunet national. Donc là dès le départ le film se retrouve dans les tons sépias pour dériver vers un peu plus de couleurs tout au long de l’histoire (alors qu’originalement la couleur ne devait arriver qu’au cours des scènes dans la jungle). Le sépia, le pastel, plus les plans choisis nous plongent directement dans l’historique du film noir américain faisant ressurgir des références immédiates. Le style film noir est même renforcé par le couple à l’écran incarné par Jude Law et Gwyneth Paltrow. Eneffet, le Cpaitaine Sky est l’image même de la force de la nature inébranlable, alors qu’il est constemment suivi par une blonde fatale : séduisante, gaffeuse et dangereuse : toute une référence au Pulp en fait!
Ce style est d’ailleurs rendu possible par l’utilisation quasi-excessive des CGI, en effet, ce film fut tourné en un temps record, car quasiment aucun décor ou matériel  ne fut utilisé, tout fut fait au blue-screen, ce qui se voit quand encore parfois sur certaines scènes et certains décors mais qui dans l’ensemble rend vraiment bien !
Le détail inhérant à cette technique est l’obligation pour les acteurs de tout jouer "hors-contexte" et ça se ressent, il manque un je-ne-sais-quoi d’implication des comédiens dans ce film, malgrè la fougue de la réalisation, on reste en dehors tout du long.
Au final, un film interressant pas son esthétique, sa réalisation, mais qui mise peut-être un peu trop là-dessus, laissant passer l’humanité qui lui manque et surtout péchant par de trop grosse absurdité scénraistique, ça a beau être un ressacé des films de séries B, un minimu de cohérence et de scénario eurent été les bienvenus.
Et pour finir, je tiens juste à dire que voir un Laurence Olivier dans la force de l’age est assez impressionnant, il devrait jouer plus souvent, et le fait qu’il soit mort n’est pas une excuse : la preuve !!


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