C’est fou…

Ceux qui ont lu mon « petit » texte en dessous jusqu’au bout auront sais que j’ai profité de ma soirée d’hier pour me rendre dans les salles obscures, afin, bien évidemment, d’avoir l’occasion de voir un film (puisque j’y allais seul ! ).
Parmi les films restant à voir dans ma viewlist, il se trouvait le nouveau film de Stephen Chow au « doux » nom stupidement évoquateur en français de Crazy Kung Fu.
J’en viens d’ailleurs à me demander pourquoi avoir choisi ce titre pour l’exploitation hexagonale plutôt que le titre anglo-saxon original (Kung-Fu Hustle), il est aberrant de voir qu’un nom anglais a été transformé en un autre nom anglais peut-être plus parlant, mais pas forcément plus adéquat !
Enfin bon, trêve de plainte inopportune n’apportant rien à la finesse légendaire de mes billets de toute façon….
Que raconte donc ce film commences-tu à te demander mon cher lecteur :

Dans le chaos de la chine des années 40, un petit voleur, Sing, rêve de rejoindre le gang des Haches, la puissante organisation criminelle qui règne sur la ville.
En tentant d’extorquer de l’argent qux habitant d’un quartier surpeuplé, Sing découvre que les paisibles artisans qui y vivent ne sont pas des proies aussi faciles qu’il le croyait…
Sa pitoyable tentative ayant attiré l’attention du gang, Sing va se retrouver au coeur d’un affrontement qui le dépasse. Dans ce quartier où chacun lutte pour survivre, de légendaires Maîtres du Kung-Fu vont ressurgir et combattre la pègre dans un face-à-face déchaîné. Entre les forces criminelles et le pouvoir ancestral, la guerre est ouverte, et Sing est au milieu…

Comment qualifier ce film ?
Bonne question à laquelle il n’est pas aisé de répondre : c’est un joyeux foutoir mélangeant allègrement de multiplues références aux cinémas asiatiques mais aussi et surtout au cinéma le plus hollywoodien qui soit, en passant par des éléments à la Tex Avery…. un beau bordel cinématographique, donc !
Même si l’on retrouve l’héritage des films des Shaw Brothers, on ne peut s’empecher de remarquer que ce film est pensé et formaté pour le public occidental, il manque ce je ne sais quoi de purement non-sensique qui fait l’attrait des films asiatiques, ici l’humour est plus simple, plus direct, plus « américain »., avec justement des réféences parfaitement ciblé, orientées surtout autour de Matrix, masi pas seulent, le « Un grand pouvoir implique de grandes responsablilités » tiré de Spiderman en est d’autant plus la preuve. Ceci dit, cela ne nuit pas au film qui se retrouve boosté par ces scènes d’actions à un rythme hallucinant (justement l’enterrement des scènes de Matrix, là !) qui plus est très bien chorégraphie, il va sans dire, par Yuen Woo Ping.
Un seul petit point noir, justement concernant le rythme, si celui des scène d’actions et de combat est parfait, il reste quelques lenteurs dans les scènes intermédiaires, nuisant un peu à la globalité.
Bien sur, il vaut mieux ne pas s’étendre sur le scénario quelque peu plat et surtout sur les transitions un peu facile ou rapide, on ne demande pas ça à Kung-Fu hustle, c’es tun pur film de divertissement; mélant les genres et fait par un Stephen Chow maitrisant ses classiques et sachant s’en servir !


Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.