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Guillaume ayant pretexté une migraine pour ne pas venir voir François Rollin lundi soir (à croire qu’il avait peur que je veuille abuser de lui…), j’ai changé mes plans et mon fusil d’épaule pour finalement me rendre au cinéma : vu le nombre de films en retard, c’était le choix le plus judicieux.
Dans les films du mois à voir, il y avait la grosse sortie française, le nouvel opus de Guillaume Canet, Ne le dis à personne, adapatation de Tell No One d’Harlan Cobben.
Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.
Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image… le visage d’une femme au milieu d’une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot…
Etrange, voila la première impression qui m’est venue à l’esprit : Evidemment l’adaptation d’un livre donne souvent un résultat particulier (Je vais laisser Guillaume ou Olivier nous dire que « Quand même, mon Dieu, vous n’imaginez pas, ma bonne dame, faire une telle adaptation cinémataographie de Lord Of The Ring, c’est pas dieu possible, tout ça tout ça…. »), mais là le résultat est tout d’abord surprenant. Ayant lu le livre l’an dernier dernier et qui plus est en VO, j’ai d’abord été pris par le décalage : bah oui, transférer le Nord-Est des Etats-Unis en plein Paris, ça ne se fait pas sans quelques ajustements.
La première impression de « surprise passé » je me suis laissé emporter par le film, le jeu des acteurs, leur justesse…. Même si souvent revenait le point de reflexion qui me disait « Ah tiens, interressant de l’avoir traité comme ça, ce passage…. » : Difficile de se départir de cette envie d’analyser la transcription, puisuqe plus qu’une simple adapatation il y avait aussi un déplacement spatial et culturel qui rendait le tout différent et identique en même temps. C’est d’ailleurs la force de Guillaume Canet d’avoir réussi à ce qu’on retrouve les événements du livre original sans tomber dans la caricature ou le kitsch.
Plus que le film (qui est bon, il faut le voir, c’est évident), c’est surtout le travail d’adaptation du Guillaume Canet que je tiens à saluer ici. En partant du livre d’Harlan Cobben, il nous livre (hi hi hi, ça fait 2 fois livre…) avec Ne Le Dis à Personne un excellent film, bien rendu et collant parfaitement à son nouveau décor.
La critique du film est en ligne sur le site Le-HibOO
Tags : André Dussolier, Francois Cluzet, Guillaume Canet, Harlan Cobben, Jean Rochefort, Le HibOO, Ne le dis a personne, Neldor