On ne passe pas

La Cité Interdite, un film de Zhang YimouAllez zou, après avoir pris du retard (presque une semaine quand même), il faut que je reprenne la main sur mes critiques de film.
Revenir sur le film que l’ami Guillaume m’avait proposé de voir dimanche dernier, et où je suis allé en compagnie d’improvisateurs. Pour le coup, il s’agissait du dernier film en date du chinois Zhang Yimou, à savoir Man cheng jin dai huang jin jia (ou La Cité Interdite en VF ou même Curse of the Golden Flowers en VA).
Bon, sinon, ça raconte quoi, ça ?

Chine, Xème siècle, Dynastie Tang. De retour à la Cité interdite après une longue absence, l’Empereur découvre qu’un complot se trame au coeur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n’ont qu’un seul but : prendre le pouvoir du plus grand Empire au monde. La trahison viendra de l’intérieur : une rébellion menée par la reine elle-même.

Première impression en voyant le film, c’est qu’il fait mal aux yeux : mon dieu mais on-t-il réussit à trouver autant de couleur différente, à croire que la Cité Interdite avait été décoré par des hippies sous acide….
Deuxième réflexion à propos de ce film, c’est que d’entrée il plonge dans l’incohérence la plus totale, plaçant le film en plein Xème siècle, alors même que la construction de la-dite Cité s’est étendu de 1407 à 1420 soit en plein XYème siècle : forcément ça part mal.
Sorti de ces vagues mais justes réflexions à propos des premières impression, qu’en est-il réellement du film ?
Zhang Yimou nous livre ici ce que l’on pourrait qualifier de vaudeville à la chinoise, mais autant Feydeau savait finir ses histoires dans l’amusement autant les auteurs chinois préfèrent largement le drame !
Un vaudeville avec une Gong Li qui passe son temps à se balader dans des couloir trop coloré, un vaudeville avec un Chow Yun-Fat qui joue une partition sans saveur, un vaudeville avec une histoire à base de pas grand chose.
et pourtant, malgré tout, le film est suffisamment bien construit, bien mené pour être prenant : l’histoire sait tenir le spectateur dans l’intérêt par des petits rebondissements constant sans que pour autant ils relancent vraiment la trame, les scènes d’action, même si elles ne sont finalement pas le coeur même du film, permettent d’en prendre plein les noeils : c’est toujours ça de pris.

Si In The Mood For Love était un film où des gens se croisaient dans les escaliers sur du Quizas, Quizas, Quizas, alors La Cité Interdite est un vaudeville chinois où Gong Li arpente des couloirs : c’est dire si c’est passionnant !


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