Magnificat
Pris d’un soudain accès non-envie de sortir, j’ai remis la séance de ciné prévue en ce retour de WE pour bêtement rester chez moi à végéter et à me reposer avant mon départ matinal de demain vers Lyon.
Et tant qu’à glandouiller dans mon canapé, quoi de mieux que de s’avachir devant ma télévision pour profiter de la soirée ?
Forcément, parmi la liste des programmes offerts, l’un ne pouvait que susciter mon intérêt : La diffusion de « Le Magnifique » de Philippe De Broca sur Paris Première, avec un Jean-Paul Belmondo au sommet de son Belmondisme…
Revoir ce film me plonge toujours dans des abymes de nostalgie, me ramenant des années en arrière… mais là je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, un temps où j’avais encore des cheveux, en temps où j’avais un physique athlétique, un temps où j’étais encore jeune… Enfin, un temps qui ressemble à peu près à mes années de lycée.
Tout cela non pas parceque que je fus fan de Jean-Paul Belmondo ou de Philippe De Broca à l’époque (quoique…), mais plutôt pour une raison plus bassement classique, bien sur, il s’agit forcément d’une fille.
Le vieux souvenir de jeunesse d’une fille ressemblant assez étrangement à Jacqueline Bisset dans Le Magnifique, et portant étrangement le même prénom que son personnage.
Une fille qui restera toujours pour moi comme l’archétype de l’acte manqué et pourtant dans la catégorie, je pense que sur les dernières années j’ai réussi à atteindre un bon niveau, mais là il s’agissait certainement de ma première incursion dans ce merveilleux monde de l’errance intime et des questions latentes et récurrentes : ça n’est pas rien.
Et finalement au bout d’un moment tout passe, tout finit toujours par passer, par ne plus laisser qu’un vague sentiment de nostalgie. Malgré les sentiments immédiats plus ou moins douloureux, il arrive toujours un instant où ne prévaut plus que cette petite pointe à l’intérieur, mélangeant plaisir, bonheur et tristesse à la fois.
Ceci dit, je me demande quand même ce qu’est devenu la charmante Christine…
Tant qu’à être dans un trip Jacqueline Bisset, je vais continuer en me faisant les deux derniers épisodes de la saison 4 Nip/Tuck où elle occupe un rôle plus qu’intéressant.
Tags : Christine, Jacqueline Bisset, Jean-Paul Belmondo, Le Magnifique, Nip/Tuck, Paris Premiere, Philippe de Broca