Y’a bon l’eugenisme
N’ayant plus vraiment le temps de le prendre (le temps, pour ceux qui n’aurait pas suivi…) pour suivre l’actualité musicale, heureusement qu’il reste les affichages dans Paris pour m’indiquer quelques sorties intéressantes.
C’est comme ça que je suis tombé sur une affiche m’annonçant la sortie du nouvel opus des Pink Martini. N’ayant pas pu m’acheter cet album le jour de sa sortie (tout ça parce que la FNAC Musique de Bastille ferme avant 21h00), je l’ai fait dès le jour suivant, afin de me plonger au plus vite dans l’écoute de « Hey, Eugène ! »
Tout d’abord, pour mes lecteurs qui auraient du mal à remettre un son sur ce nom, Pink Martini c’est :
– Le très connu « Sympathique » sur l’album du même nom sorti en 1997
Pink Martini – Sympathique
– Mais aussi, le non moins bon « Let’s never stop falling in love » ouvrant superbement « Hang On Little Tomato » en 2004
Pink Martini – Let’s never stop falling in love
Maintenant que les présentations on été refaites, il est possible de rentrer dans le vif su sujet, à savoir le nouvel album « Hey, Eugene !« …
Une fois de plus, le combo de Portland mélange diverses influences pour accoucher d’un album au teintes pop-latino matinée de swing (mouais, enfin, c’est plutôt inclassable, en fait…)
Toujours sous la houlette des deux piliers de Pink Martini que sont China Forbes pour l’écriture et le chant et Thomas Lauderdale pour les compositions musicales et un peu de textes. Avec la même équipe et le même style, on n’est pas dépaysé à l’écoute de cet album. D’entrée l’on retrouve ce qui est la marque de fabrique du groupe : un mélange de compositions et de reprises pour donner un côté un peu particulier entre world et latino.
Une fois de plus, l’écoute de l’album nous fait voyager : musicalement tout d’abord tant le musiques nous emmènes nous promener entre tous les styles, mais aussi grâce aux langues utilisées pour chacune des chansons… de l’anglais, de l’italien, de l’espagnol, du français, du japonais comme d’habitude
mais en plus ce coup-ci vient s’ajouter l’arabe au travers de la chanson Bukra Wba’do
Encore une fois, avec « Hey, Eugene !« , Pink Martini reste au creux de ce qui a fait son succès et qui est devenu son style si reconnaissable. Pour ceux qui ont aimé les précédents albums, ce dernier opus resta une valeur plus que sûr pour pouvoir passer un bon moment plongé dans de la très bonne musique.
On a même droit, dans cet album à une reprise d’un titre de Henri Salvador et Bernard Dimey de 1962, le célèbre Syracuse.
Une seule chose me frustre, me dire que le 24 mai le groupe se produit sur une scène parisienne et que je ne pourrai pas le voir pour cause de déplacement à Lyon !
Et pour finir, une version live du titre donnant son nom à l’album : « Hey, Eugene ! »
ça me rappelera toujours leur dernier concert au Grand Rex, même si question ambiance j’avais connu mieux !
Pink Martini – Hey, Eugene !
01 – Everywhere
02 – Tempo Perdido
03 – Mar Desconocido
04 – Taya Tan
05 – City of Night
06 – Ojala
07 – Bukra Wba’do
08 – Cante e Dance
09 – Hey, Eugene
10 – Syracuse
11 – Dosvedanya mio Bombino
12 – Tea for Two
Tags : Bukra Wba'do, China Forbes, Hang on little tomato, Hey Eugene, Let's never stop falling in love, Pink Martini, Sympathique, Syracuse, Taya Tan, Thomas Lauderdale