Mort dur !
Parfois, l’envie de me vider le cerveau devant un écran de cinéma se fait sentir, et dans ce cas, quoi de mieux qu’un bon blockbuster des familles ?
Et quand l’ami Guillaume est dans le même feeling, on se retrouve à aller voir le nouvel épisode des aventures de John McLane, la série de Die Hard, cette fois-ci sous la direction de Len Wiseman, pour le bien nommé Die Hard 4.0 (ou Die Hard 4, Retour en enfer pour la VF).
Pour sa quatrième aventure, l’inspecteur John McClane se trouve confronté à un nouveau genre de terrorisme. Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et l’énergie des Etats-Unis, est détruit de façon systématique, plongeant le pays dans le chaos. Le cerveau qui est derrière le complot a tout calculé à la perfection. Ou presque… Il n’avait pas prévu McClane, un flic de la vieille école qui connait deux ou trois trucs efficaces pour déjouer les attaques terroristes.
Près de 20 ans après la sortie de Piège de Cristal, premier opus de la série des Die Hard, Bruce Willis endosse une 4ème fois le costume de John McLane mais cette fois-ci sous la direction de Len Wiseman, surtout connu pour avoir réalisé et participé à l’écriture des Underworld autant dire que ça n’augurait pas que du bon, surtout quand on sait que jusqu’à présent seul John McTiernan a réussi a réellement transcender cette série, mais heureusement pour nous, spectateurs, si John n’est plus à la réalisation il n’est pas étranger à ce film en se retrouvant à la production.
Mais soyons clairs, ça ne suffit pas !
Bien sur on y retrouve des références, des punchlines, des gimmicks propres à la série, de l’action, mais franchement, ça ne fait pas tout… il manque quelquechose, il manque la petite touche qui fait que le spectateur a envie de s’identifier à un personnage en marge, la petite touche qui fait que l’on se passionne, la petite touche qui fait que ce soit excitant.
Et cette « petite touche » est absente, alors oui, ça pête, oui, ça explose, oui, il y quelques moments qui font « Die Hard« , mais ça ne suffit pas : le héros a perdu de sa superbe, a perdu ses répartis, a perdu son style, il s’est assagi, limite embourgeoisé.
Die Hard 4.0 est un peu le Canady Dry du film d’action : ça s’appelle comme un Die Hard, il y du John McLane dedans, il y a tout ce qui ressemble a un Die Hard, mais ça n’en est pas un.
Alors, bien sur, ça reste un bon actionner, il y tout ce qu’il faut pour ça : un méchant charismatique et français en plus, de l’action, des explosions et du sang partout, mais ce n’est pas un Die Hard digne de ce nom !
Tags : Die Hard 4.0, Len Wiseman, Neldor, Retour en Enfer