Ca coupe
Après ma séance de visionnage de La Vie Aquatique de jeudi, et son Z omniprésent de la "Team Zissou", je me suis dit qu’il serait de bon ton de continuer sur ma lancé et d’aller voir le nouveau film du Réalisateur de Z, à savoir Le Couperet, dernière réalisation en date de Costa-Gavras (alors là, si c’est pas de la transition, ça :o )
Premier film de José Garcia sortant de la catégorie comédie, il s’agit en fait ici d’un thriller traitzant d’un Serial Killer, un film de Social-fiction comme aime à le définir Jen-Claude Grumberg co-adapateur du livre original de Donald Westlake : "The Ax".
Mais comme à mon habitude, je vais laisser trainer un pitch par là, histoire de remettre tout ça en tête :
Bruno Davert est un cadre très supérieur dans une usine de papier. S’étant fait licencier avec quelques centaines de ses collègues pour cause de délocalisation, il est prêt à tout pour retrouver un poste à son niveau, même à tuer ses concurrents.
Alors oui bien sur ce film est un thriller, mais Donald Westlake sait aussi très bien maniè l’humour des situations dans ses oeuvres, et cet humour appliqué à un jeu tout en retenue de José Garcia pimente le film ça et là de quelques passages non pas hilarant (quoique, certaines personnes au cinéma semblait avoir du mal à arrêter de rire ! ), mais drôle ou amusant. Rendant le thème d’un seul coup buien plus "leger" et beaucoup moins dramatique. Alors même que, dramatique, le sujet l’est : Quoi de plus difficile que de se faire virer d’une boite après 15 ans de service, se rendre compte que le marché est bouché et galerer pendant plusisuers années ?? Mais de là à passer à l’élimination pur et simple de ses concurrents il y a un pas difficle à franchir. On est loins ici de la chute deraissonnée d’un homme au bout, mais plutôt face à un "massaccre" organisé, accepté… Ce qui est peut-être le trash, mais qui en même temps rend le propos beaucoup mois crédible et ouvre la porte à une distenciation supplémentaire.
Ce fil est de plus porté par des acteurs jouant justes, même si le reôel de Karin Viard est légèrement sous-exploité, on ressort de ce film avec en tête la performance de José Garcia éblouissant de intériorisation.
Bref, je ne saurais trop te conseiller, toi mon lecteur, d’aller voir ce film, et une invitation spéciale pour le chimiste que je connais ;-)