Un peu beaucoup quand même

La soirée d’hier à été propice à quelques remarques qui m’ont été envoyé, pour la plupart, alors que je ne m’y attendais pas.

Même si dans l’ensemble il n’y avait de transcendant et que je savais déjà tout ça, il n’est pas toujours facile de s’entendre dire certaines choses.
Les réflexions remettant en avant mes propres contradictions, mes faiblesse et quelquepart la lâcheté dont j’ai pu faire preuve ont ouvert le bal des piques. Je sais très bien ce que je fais, j’ai mes propres remords sans qu’en plus on viennent me les rappeler (même si je suis tout à fait conscient, qu’il est bon de remuer parfois le couteau dans la plaie pour me pousser à y réfléchir plus sérieusement).
Me dire aussi que je manque de naturel, loin de réellement m’amuser, peut me faire sourire, tant il est vrai que cela n’arrive qu’avec certaines personnes (d’ailleurs à bien y réfléchir le « certaines » pourrait même être « une » ). Et me pousser à « poser » mon ironie et mon second degrés est peut-être une idée généreuse, mais pas forcément bonne : je ne sais pas pourquoi, mais je sens que j’aurais tendance à dire/faire des conneries : je vais donc me contenter de rester peu à l’aise et pas naturel et attendre que ça disparaisse tout seul !
Le plus ironique est de m’être fait achever en parlant justement de CE blog, m’en renvoyant la futilité et l’inutilité notoire en pleine face. Alors oui, c’est la postulat de base, mais bizarrement, au fil du temps, j’ai fini par m’y attacher (alors même qu’au bout de 3 mois, je songeais plutôt sérieusement à l’arrêter), et il est évident que même si rien de transcendant s’y trouve, si pour un exercice d’écriture je pourrais me contenter d’une feuille de papier, je finis par ressentir une certaine addiction à l’écriture de celui-ci. Oui, mes textes sont sibyllins mais ceux qui sont concernés se reconnaissent (et c’est fait exprès !), oui, je ne dis rien sur ce que je ressens vraiment : mais le but n’est pas tant d’exposer mes sentiments réels que de les déverser de manière plus ou moins directe afin d’essayer de les faire disparaitre ou de pleinement les assimiler.
Toujours est-il, que je n’ai rien découvert de bien nouveau, mais que parfois, il est bon de se reprendre ses erreurs, contradictions ou autres en pleine tête, afin d’en prendre pleinement conscience.

Alors, si tu lis ça, saches que tes remarques ne seront pas vaines, je sais quoi faire !


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