Il avait fendu l’armure…
Normalement, un WE de 4 jours me permet de revenir plus reposé que je ne suis parti, mais là, je crois que je me suis fait avoir.
Evidemment, prendre la route la samedi après à peine plus de 3h de route, ça laissait présager quelque sjours difficiles, surtout que ce trajet devait être suivi par les cours de tennis que je devais donner.
Le dimanche fut l’occasion de retourner à Nancy, ville de nostalgie s’il en est, les 7 ans que j’y avais passé pour mes études auront laissé des traces. Cela fait toujours autant plaisir de se ballader dans les rues nancéennes, de voir l’évolution de l’uranisme, les travaux qui y sont fait, de se replonger dans les souvenirs, de se dire que l’on va voir apparâitre une tête connue à chaque coin de rue…. En tout cas, si quelqueschose n’a pas changé à Nancy, c’est bien le fait que leur Marché de Noël restera toujours moins beau que celui de Metz ( :D ).
Le fait d’être à Nancy permet, aussi, de rendre visite à Fabruce et Marie et de visiter leur nouvel appart : ça fait toujours autant plaisir de voir ce sympathique couple.
Le WE aurait pu être finalement plutôt tranquille si le lundi n’était pas dédié au concert Lyonnais de Coldplay (que je tenterai de chroniquer dansun futur billet, si j’e ntrouve le temps). Même si la journée demarrait difficilement par une coupure d’electricité dans les locaux de l’entreprise de Mickael, et qu’il a fallu gerer ça avant le départ.
Départ retardé, donc, et pour gagner du temps, bien mal nous a pris de suivre le conseil de Lucas, je me suis retrouvé à conduire sous et sur la neige sur les routes des Vosges et de Franche-Comté, même au volant d’une Alfa147Pack Sport, ça reste un exercice compliqué à grande vitesse
Ceci dit, cela nous a permis d’arriver juste à l’heure pour le concert, c’est déjà ça, et heureusement que le trajet retour s’est mieux déroulé, je me serais mal vu rentre plus tard que 4h !
Mais là, jeune ami lecteur, ton énorme culture t’aura permis de reconnaître une phrase très jospinienne titre de ce billet, et bien entendu tu t’interroges légitimement sur la raison de cette citation : En fait, en regardant France5 dimanche soir, j’ai eu l’occasion de voir un documentaire sur la campagne présidentielle de Jospin en ’95, et le fait de ré-entendre cette phrase, me laissait une impression étrange : d’une part une vague de souvenir de ces anées là, mais surtout quelquechose de plus « personnel », il me faudrait, moi aussi, fendre l’armure et me laisser un peu plus aller. Ceci dit, si c’est pour finir comme ce même Jospin en 2002… :lol: