Grave faute ?
Il y a de cela quelques mois (le 27 mars pour être précis), j’avais évoqué le blog Bien en chair (toujours pas à mettre devant tous les yeux….) pour une histoire de licenciement dû à la rédaction du-dit blog, enfin pour être plus précis il s’agissait, à priori, plutôt de l’image de l’employeur aux travers de de la présentation faite par la rédactrice.
Hier, en lisant le dernières news de PointBlog, je suis tombé sur un deuxième cas, un cas plus « normal » si je peux m’exprimer ainsi : l’histoire d’une jeune femme anglaise travaillant à Paris et qui s’est elle aussi fait licenciée pour cause de blogage. Différence notable, dans ce cas là, le blog est plus « classique » et conventionnel : pas de photo dénudées, pas de récit et d’étalages de la vie sexuelle de la rédactrice, mais seulement le blog d’une femme à l’étranger, de sa vie de mère, de femme et quelques notions discrètes à son emploi, sans pour autant dévoiler ni son nom, ni celui de son employeur…
Toutefois, il semblerait qu’elle ait commis l’erreur d’avoir mis une photo d’elle et de s’être fait remarqué par des quotidien anglo-saxon, rompant ainsi le quasi-anonymat de son activité.
A priori, cela n’est pas du gout de son employeur qui a décidé de s’en séparer en arguant la « faute grave »… Etrange tout de même, alors que l’entreprise n’est même pas cité, qu e le lien ne peut être fait, qu’il n’est pas prouvé que la redaction d’un billet, même quotidien, puisse nuire à la qualité du travail fourni….
Il reste maintenant à attendre que les prud’hommes se prononcent sur ce cas, pour savoir ce qui fera jurisprudence : il faut bien avouer que bon nombre de blog se trouvent être rédigé tout ou partie durant le temps professionnel, et qu’il soit fait ou non mention de l’employeur, que cela nuise ou non à l’image de l’employeur ce cas deviendra rapidement cas d’école !