No surprises
Décidemment j’ai une image qui me colle à peau.
Encore aujourd’hui, alors même que je proférais une belle connerie à mes collègues, j’ai eu droit à une la reflexion:
« Faut faire attention avec David, malgrè ses airs de gendre idéal«
J’ai pas demandé à donner cette impression, moi.
Quoique je fasse, qui que je rencontre, finalement c’est l’impression que prédomine.
Vais-je m’en plaindre ? Non, plus maintenant en tout cas, peut-être cela aura pu me géner étant plus jeune, à une époque où il est parfois de bon ton de passer pour un « rebel »… Je ne l’ai jamais vraiment été, je pourrais le regreter, mais non, je n’ai d’autres choix que d’assumer cet état de fait.
Surtout que maintenant, ce côté « rebel » serait bien superflu (eh oui, rebel à 20 ans, c’est beau, rebel à 30 ans, ça frise le ridicule), et que je m’en sors finalement bien mieux comme ça dans la majorité des cas.
Dans la majorité, oui, mais il est un cas, un seul qui parfois me fait réfléchir sur ma condition, un seul moment où j’aurais souhaité être un tant soit peu différent.
Mais le choix n’est pas, n’est plus, ne sera jamais mien et tant mieux, à la place cette image que je dégage me permet de laisser très souvent une bonne impression, ce qui m’arrange.
Et quand en plus j’arrive à cumuler cela, avec un petit sourire et une mine un peu défaite, je peux même obtenir ce que je souhaite (va falloir que je me souvienne de cela, d’ailleurs).
Et pour la peine, je vais mettre un B.O. à ce billet…