Par chez wam…
Je sais que mon public est extrèmement fan de Bernard Lavilliers (si, si, il y en a je le sais…), et en attendant de le voir en président du Prix Constantin dès demain soir, je ne résiste pas au « plaisir » de mettre les paroles montrant passage lorrain (Un peu aussi pour Guillaume, qui semblait ne pas y croire) :
Viens petite soeur au blanc manteau
Viens c’est la ballade des copeaux
Viens petite girl in red blue jean
Viens c’est la descente au fond de la mine
Viens donc grand shootée du désespoir
Viens donc visiter mes laminoirs
Viens donc chevaucher les grands rouleaux
Et t’coincer la tête dans un étau
Viens petite femme de St-Tropez
Nous on fume la came par les cheminées
Et si le bonheur n’est pas en retard
Il arrive avec son gros cigareViens dans ce pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatoués sur mes bras comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la villeViens petite bourgeoise demoiselle
Visiter la plage aux de Wendel
Ici pour trouver l’Eldorado
Il faut une shooteuse ou un marteau
La vallée d’la Fensch ma chérie
C’est l’Colorado en plus petit
Y a moins de chevaux et de condors
Mais ça fait quand même autant de morts
Ma belle femelle de métal
Je t’invite dans mon carnaval
Ici la cadence c’est vraiment trop
Ici y a pas d’place pour les manchotsViens dans mon pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatoués sur mes bras comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la villeTu ne connais pas, mais t’imagines
C’est vraiment magnifique une usine
C’est plein de couleurs et plein de cris
C’est plein d’étincelles surtout la nuit
C’est vraiment dommage que les artistes
Qui font le spectacle soient si tristes
Autrefois y avait des rigolos
Ils ont tous fini dans un lingot
Le ciel a souvent des teintes étranges
Le nom des patelins s’termine par ..ange
C’est un vieux pays pas très connu
Y a pas de touristes dans les ruesViens dans mon pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatoués sur ma peau comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la villeViens petite soeur au blanc manteau
Viens c’est la ballade des copeaux
Viens petite girl in red blue jean
Viens c’est la descente au fond d’la mine
Viens c’est la descente au fond d’la mine
Bernard Lavilliers – Fensch Vallée
Tant qu’à parler des De Wendel, autant en profiter aussi pour faire un petit coucou à Ernest-Antoine Seillière, c’est quand même un minimum (les gens cultivés et comprendront…)