The choice is yours
3 jours en début de semaine à Saint-Etienne m’ont remémoré quelques vieux souvenirs, et en particulier celui d’avoir failli y passer au moins un mois de ma vie.
Petit retour dans ma mémoire, près de 7 ans en arrière, lorsque parmi mes choix de DESS potentiels s’en trouvait un chez nos amis stéphanois, la seule formation qui m’ait d’ailleurs obligé à me déplacer pour passer devant un jury de recrutement.
Même si la ville ne semblait pas très excitante (et, en fait ce n’est toujours pas la sensation que j’en retire) ce n’est pas vraiment la raison qui m’avait conduit à opter pour un cursus à Nancy, il y avait bien d’autre choses pour peser en faveur d’un DESS lorrain.
Mais là, au coeur de cette cité du design (enfin, d’après eux…), le poids de ces décisions a fini par peser sur moi, par me faire réfléchir aux implications des embranchements que j’avais choisi de prendre.
Et ce choix là fut un des premiers véritables choix de ce que je pourrais appeler ma vie d’adulte : jusque là j’avançais plutôt au feeling, à l’envie à l’intuition ou même vers la facilité la plus triviale, et là pour la première fois j’étais en face d’un véritable choix, un choix qui changerait certainement plus ma vie que ce que j’avais prévu jusque là.
Evidemment, ça peut sembler con et « facile » comme choix après coup, mais pour le jeune que j’étais, ce fut déjà un cap, une évolution.
Et perdu dans mes reflexions j’en suis arrivé à m’interroger sur certain de ces choix, sur leur implications, sur ce qu’aurait pu être ma vie sans certaines situations, sans certaines personnes :
– ai-je eu tort de privilégier parfois des personnes au détriment de possibilités qui m’étaient offertes ?
– que serais-je devenu si j’avais choisi de suivre seulement mes envies ?
– ….
Et pourtant, noyé sous ce flot de questions débiles j’étais loin de la nostalgie ou même qu’une quelconque mélancolie tant ma vie actuelle me plaît, je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle me correspond complètement ou qu’il n’y aurait pas des choses à y changer mais je suis loin de pouvoir m’en plaindre.
Ceci dit, des choix, il m’en reste, il m’en reste d’important à faire en ce moment, beaucoup trop de possibilités, alors même que jen’ai pas envie de choisir, ah, c’est con, ça !
Tags : choix, Déplacement