Le merveilleux voyage de Paquito en Bourgogne
Boyour, yè souis Paquito…
Oui, mais non, finalement, je ne vais pas trop abuser des bonnes choses.
Paquito est bien, Paquito est beau, Paquito fait apparaître de la soleil (il doit être le cousin d’Esteban), mais on va devoir laisser Paquito de côté maintenant, il ne faut pas trop le fatiguer.
Pour en revenir à mes moutons (ou à mes ânes, ça dépend du moment de la journée et de leur état de forme…), me voila tout juste de retour d’un WE en Bourgogne, non pas pour promener mon double Colombien, mais bel et bien pour fêter les 30 ans du jeune Cédric (bah oui, 30 ans c’est encore bien jeune, faut le dire !)
L’idée de base était de passer 4 jours dans les contrées viticoles pour fêter tout en sortant, buvant, mangeant, et j’en passe des activités en « ant »….
Et forcément d’entrée ça part fort, avec la soirée d’anniversaire à proprement parlé, à base de mangeage (trop), de boivage beaucoup), de dansage (qui donne chaud) et d’illuminage (qui fait croire que je n’avais pas pris que du vin).
Après cette fatiguante soirée, il fallait bien un bon petit-déjeuner au soleil en terrasse du gîte pendant presque 2h pour nous remettre et nous motiver à retourner à la salle pour continuer à manger (déjà que j’avais pas au l’impression d’avoir arrêté…), avant de nous lancer dans l’activité régionale par excellence : les visites de caves Chablisiennes et les dégustations de vins.
Après un « petit » tour par Bailly et son ancienne carrière transformée en énorme cave (contenant plus de 6 millions de bouteilles, quand même) pour goûter du crémant bourguignon il était l’heure de revenir vers Beines pour profiter d’explications sur la production de Chablis mais aussi et surtout pour profiter du-dit Chablis.
Et je dois quand même dire qu’avoir eu la chance de pouvoir goûter un Chablis de 1976 est suffisamment rare pour avoir été un énorme plaisir : surtout que, y’a pas à dire, mais 1976 est quand même une année exceptionnelle !
Il fallait bien mettre un terme à ces très intéressantes dégustation, pour retrouver notre gîte, nos apéros en terrasse et notre rôti de porc en tranches….
(nan, mais en fait, habituellement, on était plus que ça à profiter de la terrasse….)
Impressionnant, comme le gîte servant de résidence à cinq d’entre nous était propice à devenir un lieux de rassemblement des plus convivial, un endroit propice aux bonnes soirées et au bons moments.
Bon, ceci dit, je ne m’étendrais pas trop sur la soirée bowling, et surtout sur les chaussures que j’ai récupéré à ce moment là : toutefois il faut bien noter que même s’il m’a fallu quelques lancés pour retrouver mes automatismes j’ai pu retrouver les bonnes sensations de mes années de fac, et je ne parle même pas de la série de partie de baby-foot qui ont suivi (un vrai retour à l’époque de ma jeunesse…).
Profiter des alcools et des caves locales était certes très motivant, mais tant qu’à passer quatre jours en région bourguignonne il était aussi motivant de faire du tourisme plus basique, et pour ce faire l’idée d’aller visiter le site de Guédelon semblait la plus attrayante.
Bon, d’accord pour Guédelon, à priori, mais qu’est-ce ?
C’est l’idée assez incongrue de refaire un château du XIIIème siècle (appelé aussi château Philippien) avec les méthodes de l’époque : matériaux, outils,…
Un chantier prévu pour 25 ans et qui en est à sa 10ème année et qui par le fait commence à ressembler à quelquechose… (en gros, pour le moment, le nouveau château ressemble très fortement à beaucoup de ruines d’anciens châteaux connus).
Une visite guidée très intéressante, mais surtout très marquante pour les discussions qui ont suivi.
Même que maintenant, je sais comment on définit un Château-Fort, à base d’Aula, Capella et Camera…
C’est dingue, en plus de Guédelon, on a même eu le temps de faire une petite visite d’Ausserre (comme on dit là-bas…)
Comment réussir à conclure un billet après un tel WE ?
Difficile, à vrai dire, il y a eu tellement de choses de faites, tellement de choses de dites, tellement de moments plus ou moins improbables, tellement de discussions finalement très sérieuses (Attention, pas de politique…).
En tout cas, je tiens à remercier Cédric pour ce WE, et lui souhaiter une fois de plus un Bon Anniversaire.
Et aussi remercier le rôti de porc, la salade de pâte, le formage et le gâteau de nous avoir accompagné durant tout le WE…
Et tant que j’y suis, je vais aussi et surtout remercier mes colocataires de gîte grâce auxquels j’ai passé de très bonnes soirées et surtout de très bon long petits-déjeuner au soleil !
Tiens, il me reste encore à m’occuper des films que j’ai fait ce WE….
Seul petit bémol, j’ai l’impression de rentrer au moins aussi fatigué qu’avant de partir, mais bon heureusement qu’il me reste trois jours de travail (Biarritz et Angers cette semaine d’ailleurs…) pour rattraper ça !
Je me pose quand même une grande question, et tant qu’à faire je vais la poser ici et peut-être aurai-je quelques réponses….
Durant ce WE de premier mai nous avons découvert une étrange coutume locale les veilles de 1er mai : les jeunes font le tour du village pour récupérer tout ce qui peut traîner, des pots de fleurs aux remorques de tracteurs pour les déposer sur la place du village. N’ayant jamais rencontré ce genre de pratique auparavant, j’en viens à me demander si ça se limites à Beines et ses environs ( genre Bleigny-le-Carreau comme sur la photo…) ou si d’autres villages français connaissent ça aussi ?
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