America fuck ya…
– Je crois que j’aurais tout vu….
– As-tu déjà vu une fourmi se manger la tête ?
– Non…
– Alors, tu n’as pas tout vu !
Eh oui, fidèle lecteur, je ne me suis pas contenté de rester à bosser jusqu’à point d’heure hier soir, j’ai aussi profiter de ma soirée pour voir Team America, World Police, le dernier film en date de Trey Parker. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas fin, mais pour qui a vu les précédents films du sieur Parker ce n’est pas étonnant. Je dois avouer que je n’avais que peu accroché à South Park, par contre, j’avais apprécié la satyre présente dans Captain Orgazmo (bon, c’est surtout que je suis fans de Choda Boy :o ).
Après ce léger préambule, je vais enfin parler du film : pour commencer, bien évidemment, le pitch :
Team America, des marionnettes d’élite, sont une force policière internationale en charge de combattre le crime et le terrorisme. Afin de maintenir la stabilité mondiale, ils devront faire face à un puissant dictateur qui vend des armes de destruction massive à des terroristes.
La voyante Sarah, le footballeur Joe, la psychologue Lisa et l’expert en arts martiaux Chris forment Team America, dirigée par l’intrépide Spottswoode. Mais ce dernier est tué à Paris lors d’une opération contre des conspirateurs arabes. Pour le remplacer, les quatre super-agents font appel à Gary, un acteur de Broadway polyglotte, qui sera en mesure d’infiltrer tous les groupes terroristes de la planète. Justement, Kim Jong Il, le président de la Corée du Nord, a imaginé un subtil plan de domination mondiale, reposant sur la manipulation d’un groupe de pression américain, la Film Actors Guild, qui regroupe tous les comédiens s’opposant à la guerre.
Dès le départ, le ton est donné, le film n’épargne personne aussi bien la Team America (représentant bien évidemment la politique étrangère US, mais bon tout le monde l’aura remarqué) qui est bien représenté comme faisant fi de ce qui se trouve sur son passage, ne respectant rien pour montrer son point de vue, que ses opposants, incarnés ici par cette guilde d’acteurs (reprenant les plus virulents détracteurs de la campagne Irakienne lancée par G.W. Bush) ou même Mickael Moore qui passe là pour un dangereux exalté socialiste (et pour les US, ce terme prend un sens particulier !).
Le film n’épargne personne dans sa critique, donc aussi bien la Team America comme je le disais plus haut (faut suivre un peu quand même), que les opposants, même si au final, la critique semble facile, et pas forcément objective, mais est-ce que l’on demande à un film de Trey Parker ? Je ne me souviens pas avoir vu beaucoup de finesse et d’objectivité dans ses précédentes réalisations, mais en même temps, c’est ce que l’on cherche en voyant ses oeuvres.
Il est d’ailleurs intéressant de voir le critique faite de Mickael Moore, alors même que Trey Parker faisait partie des personnalités présentes dans le film Bowling for Colombine : aucun respect.
Au final, ce film reste un bon divertissement de critiques, mais à ne pas prendre pour se faire une opinion (à moins qu’elle ne soit négative sur tout ! ). Il n’en reste pas moins qu’il reprend les codes du film de super-heros (un peu à la manière de Captain Orgazmo), pour mieux les détourner ! Mention spéciale à la scène de scène limite XXX entre Gary et Lisa, qui m’a bien fait rire :D
Voila cher ami lecteur, un avis rapide sur ce film, mais si tu ne vois pas de quoi je parle dans cet article, tu peux toujours aller voir une présentation de ce film par là.
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