Jouons
Alors, bon, comme je l’avais fait pour Narco, j’ai une fois de plus attendu la dernière limte pour aller voir un film, en l’occurrence il s’agit ici d’Un Petit Jeu Sans Conséquence, que j’ai enfin vu hier. Contrairement à mon ami Titx, je n’avais pas eu l’occasion de voir la pièce de théatre originale (et voila, je loupe une occasion de me la pêter :/), je n’ai donc pu avoir les éléments de comparaison, et j’ai pris le film comme il venait.
Commençons par le pitch (comme il se doit).
Claire et Bruno forment depuis douze ans un couple établi, une "institution". Au cours d’une journée à la campagne réunissant tous leurs proches, ils vont, par jeu, prétendre qu’ils se séparent.
A leur grande surprise, ils s’aperçoivent que personne ne croit plus en leur couple. La famille, les amis se chargent de trouver de bonnes raisons à cette "rupture".
Claire va prendre conscience de son insatisfaction et Bruno de la nécessité d’être plus vigilant à l’avenir. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Alors d’une part concernant la réalisation de Bernard Rapp, elle est tout a fait convenue et classique, rien de trancendant, pas de relle déception mais pas de fulgurance non plus (de là à dire que ça aurait pu être un téléfilm pour la samedi soir sur France3 il y a un pas que je ne franhirais pas, moi !!).
Concernant les acteur, les jeux de Sandrine Kiberlain et Yavan Attal, sont bons, rien à dire, mais par contre, mention spéciale à ceux de Marina Foïs et Jean-Paul Rouve. Et d’ailleurs surtout à celui de Jean-Paul Rouve, je suis encore impressionné par son interpretation du séducteur dans ce film !!
D’autr part, conernant lhistoire en elle-même, on se retrouve ici face à la déliquescence d’une relation amoureuse, que l’on voit se désagreger au cours du film, amenée en grande partie par Claire, qui se pose de plus en plus de questions, alors que Bruno, lui, ne semble pas vouloir tenir compte des ces "avertissements". Ajoutée à ça, la présence de 2 éléments perturbateurs qui souhaitent chacu récuperer u membre du couple et voila, comment détruire une relation. Cela reste très caricatural, une seule journée fait un peu "court" mais sur une plus longue période, c’est tellement "vrai".
Parmi les perturbateurs, le pire étant le personnage interprété par Jean-Paul Rouve, qui n’a jamais connu ce genre de séducteur, à l’aise, décontracté, et qui avec un rien sait attirer l’attention et la garder. Le genre de typre avec lequel on n’apprécie que rarement de voir sa copine/femme discuter un peu trop longtemps. D’aillmeurs, pourquoi, oui pourquoi, ce type n’est jamais moi ?? :o
Voir le film me donne surtout l’impression, qu’en effet, le pièce devait être bien mieux, et je regrette de ne pas l’avoir vu :/
D’après ma voisine, il manquait toutefois un Ramon pour augmenter le potentiel comique de ce film (bon, en même temps, j’suis pas certain que ce soit une référence :p ).
Tags : Bernard Rapp, Jean-Paul Rouve, Marina Foïs, Ramon Perez, Sandrine Kiberlain, Théâtre, Titx, Un Petit Jeu Sans Conséquence, Yavan Attal