Certains l’aiment moche
Comme prévu hier, j’ai repris un rythme de cinématage qui avait été largement amputé par des séjours combinés à Los angeles et dans la Sarthe, et ce film de reprise ne fut ni plus ni moins que le dernier film en date d’un des plus interressant réalisateur espagnol à l’heure actuel, à savoir Alex De La Iglesia : Le crime farpait !
Un film ue je comptais voir avant de me rendre dans une soirée où j’étais convié par la suite : soirée chargée en perspective, donc. Mais surtout, soirée mitigée au final.
Ceci dit, il est plus interressant de parler de e nouvel opus du grand Alex, plutôt !
Mais que raconte ce film, te demandes-tu, ami lecteur.. Eh bien, n’ais crainte, je m’en vais te le dire de ce pas :
Rafael, directeur du rayon femme d’un grand magasin madrilène, se voit comme un homme élégant et ambitieux.Il rêgne sur son bataillon d’affriolantes vendeuses comme un sultan sur son harem et s’imagine être l’homme le plus classe et le plus désireble du monde. lorsqu’il tue accidentellement Don antonio, le directeur du rayon homme et son rival professionnel et que le cdavre disparaît mystérieusement, Rafael commence à s’enfoncer dans un long cauchemar orchestré par la diabolique Lourdes, une petit vendeuse laide et insignifiante qui va le faire chanter, le contraindre à devenir son amant et faire imploser tout son univers.
Comme à son habitude, De La Iglesia dérive du film de genre pur pour tomber dans la comédie, et question comédie, avec ce crime farpait, Alex fait fort. en effet, malgrè quelques incohérences le film ne souffre da quasiment aucun temps mort, emportant le spectateur dans son tourbillon de situations de plus en plus étranges et décalés. Le scénario et la réalisation pour faire de ce mélange de polar noir, façon film américain des années 50, et de comédie un film non pas parfait mais bel et bien farpait.
Ce film se veut aussi et surtout une critique de notre société actuelle basée sur la beauté, l’ordre et l’uniformité : le centre commercial, temple contemporain du parfait, est un des éléments principal du film, son ordre, on rangements, son calme, autant dire le rêve que le société nous fait désirer est mis en péril par la descente aux enfers du « héros » entrainé dans cette par ce qui est l’entithèse justement de ses souhaits. Une fois de plus De La Iglesia prend un malin plaisir à détruire ce qu’il énonce, pour qu’à la fin il ne reste plus rien qu’une absurdité, absude telle cette scène finale sur la mode clownesque mais surtout sur le symbole du clown : donnant l’impression de la joie par le sourire peint sur son visage même si lui est triste.
Mais si cette première partie de soirée fut interressante et plaisante, il en fut un peu moins pour la suite, n’ayant pu me rendre à la soirée où j’étais convié, puisque personne ne me répondait au téléphone pour me dire où me rendre. Ceci dit, je m’en doutais un peu, je n’irai pas dire que c’est une habitude chez la miss, mais ce n’est pas non plus la première fois ! Dans l’ensemble, ça ne me dérange pas outre mesure, si ce n’est que j’aurais pu rester boire un petit verre et discuter un peu plus avec Antoine après le film au lieu de partir pour rien. Cela m’aura au moins permis de rentrer travailer un peu mon jeu de guitare, c’est déjà ça.