La blatte tri-pop

Jay-Jay Johanson | Cockroach

Ah tiens, enfin le nouvel album de mon crooner/dandy suédois favoris… mais pourquoi diable lui avoir donné le nom d’une blatte (fort peu ragoutante, au demeurant) ?
Bon, passons sur ce choix quelque peu particulier pour parler de l’album Cockroach : ce qui est quand même bien plus intéressant !

Cela fait maintenant plus de 15 ans que le sieur Jäje Johanson (eh oui, c’est son vrai nom) officie sur la scène musicale, depuis 1997 et son 1er album Whiskey et pour ma part, je dois bine avouer que je ne l’ai pas découvert tout de suite, j’ai attendu 2004 pour découvrir son univers… faut dire que je me suis bien rattrapé depuis !
Depuis whiskey, notre cronner suédois favoris à enchaîné les albums trip-hop plus ou moins jazzy suivant les époques et globalement, Cockroach n’échappe pas vraiment à la règle…

Un primer extrait était apparu à la fin de printemps dernier sous la forme d’un premier clip tout à l’honneur de la Renault 19 Chamade : Mr Fredrikson était dans la plus pure lignée trip-hop des albums précédent, un univers connu et reconnu sans grande surprise mais dans le style classique et plaisant de Jay-Jay Johanson


Jay-Jay Johanson – Mr Fredrikson

Depuis la sortie de ce clip et après avoir attendu tout l’été, le 23 septembre, l’album Cockroach était enfin disponible : de quoi occuper mes trajets en voiture en me laissant porter par ses mélodies.
Cockroach revient au fondamentaux de Jay-Jay Johason, après un précédent album Spellbound très épuré (tellement épuré, que le disque bonus reprenant quelques anciens titres avec un arrangement « Accoustic » uniquement au piano).
Cet album revient à des racines plus Jazz, ramenant à nouveau plus de percussions et de cordes.
Un revirement qui se sent dès le premier titre de l’album : Coïncidence, un morceau sous influence jazz avec très peu d’électro, basé sur un tryptique Piano/Cordes/Percu.
Une entrée en matière des plus prometteuse et une ambiance que l’on retrouvera aussi de manière très marquée dans le titre Antitode.

L’album se poursuit ainsi mélangeant à nouveau de l’électro avec un style plus jazzy à l’image de The Beginning of the End of Us, un titre dont juste le nom nous ferait déjà supposé que ce sera du Jay-Jay Johanson, un morceau dans la tradition mélancolique du suédois : lent, posé avec une sensation de tristesse qui en émane.

Il ne faut pas pour autant croire que cet album est un opus pour suicidaire qui veulent se perdre dans une mélancolie profonde (bon, faut pas non plus espérer que ça va devenir un album pour dance-floor), on y trouve aussi des titres plus « joyeux » et atypique tel dur Dry Bones et qui plus est on peut aussi y trouver des morceaux aux orientations plutôt pop, comme la balade Hawkeye, une balade douce très réussie.

Une fois arrivé à la fin de l’écoute de Cockroach, on n’a qu’une enfin : revenir au début et tout écouter à nouveau…. autant dire que c’est le signe d’un album plaisant, envoûtant qui sait faire la part belle à des rythmiques jazz tout en conservant la mélancolie typiquement trip-hop de Jay-Jay Johanson
Et maintenant, il n’y plus qu’à attendre le 10 décembre prochain pour le voir sur scène dans la région lyonnaise !

Jay-Jay Johanson | Cockroach
1 – Coincidence
2 – Mr Fredrikson
3 – Coincidence – I miss you most of all
4 – Orient-Express
5 – Hawkeye
6 – Dry bones
7 – Antidote
8 – The Beginning of the End of Us
9 – Forgetyounot
10- Insomnia
11- Laura


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