Free as a bird

J’occupe ma dernière semaine au poste que j’occupe depuis plus de 4 ans en faisant une petite tournée d’adieu, tournée qui m’a amené aujourd’hui à St Quentin, pour une dernière petite mise à jour, une sympathique occupation qui n’aura pas durer plus de 3h, mais je dois bien avouer qu’un certain laisser-aller s’est emparé de moi, puisque je n’ai rien trouvé de mieux à faire après ma matinée de travail que d’aller profiter d’un restaurant et de me faire une petite ballade dans le centre ville de St Quentin, puis de rentrer directement chez moi en omettant la case passage par le bureau.

Je n’épiloguerai pas outre mesure sur le sérieux de mes actes ( surtout en sachant que dès demain après-midi, je suis de nouveau en déplacement anglais…), mais à côté de cela, je note surtout l’étrange sensation que procure ces instants de liberté : Non pas l’impression de « sécher » telle que je pouvais l’avoir plus jeune lorsque dès l’arrivée des beaux jours printaniers je délaissais les bancs de la fac pour aller profiter du soleil en marchant dans les rues nancéennes, cette impression teinté de honte et de scrupule malgrè la joie que procurait ces journées ensoleillées.

Eh bien, non, là, ça n’avait rien à voir, non pas que le soleil n’était pas présent (enfin, ceci dit, il était peu présent), mais l’impression de « sécher » n’était pas là, évidemment, j’ai bien eu durant un court instant une petite once de scrupule, mais qui n’a pas duré, finalement ma journée était dédiée à ce déplacement et le fait de le finir en avance raccourcissait la-dite journée (oui, oui, je sais cette excuse est assez minable, je dois bien le concéder…). A bien y réfléchir, j’avoue avoir agit de manière assez peu sérieuse et irréfléchie, toutefois, il en demeure une sympathique impression de liberté, mais surtout l’impression d’avoir sauvé une partie de ma vie.
Tu dois te dire, ami lecteur, que cette tournure est un poil présomptueuse, toutefois, c’est la sensation qui reste à la fin de la journée, journée qui aurait du se dérouler basiquement en voyage/travaillage/voyage/bureautage et qui s’est transformé en voyage/travaillage/balladage : tout ce temps qui aurait de se passer assis à mon bureau s’est transformé en marche dans St Quentin, en achat divers et en repos chez moi, toute cette partie de ma journée qui aurait du être placée dans la catégorie bureau et non pas dans la catégorie vie s’est trouvée translatée, et le plaisir un peu honteux que l’on peut alors y prendre est sans conteste particulièrement savoureux.


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