Chanso’tone
Accepter une invitation un peu impromptue est parfois l’occasion de faire des découvertes interressantes, et ce fut le cas aujourd’hui. Devant rencontrer Rod afin de récuperer le dernier album de Gérald Genty pour le chroniquer (coming soon…), et comme Guillaume devait aussi voir le hobbit pour discuter, ce fut l’occasion de faire d’une pierre deux coups et de se rendre chez le p’tit.
Entre un petit retard et des embouteillages sur le périph’, la journée partait mal : arrivés un peu tard nous avons loupé l’avant première des Rebelles de la Forêt, mais à la place nous avons pu transformer tout ce temps en discussions agréables, passionnantes voir même parfois amusantes.
L’un des buts avoué de la journée n’était pas seulement de faire preuve d’un immense cynisme et de mauvaise foi, mais aussi d’aller faire un tour du côté de Rambouillet pour assister à des concerts dans le cadre du festival Chanso’tone.
Les 2 préstations proposées en cette journée donnaient l’occasion de s’impregner des 2 univers différents mais complètement maîtrisés par leur interprêtes.
La première partie était assurée par un groupe normand composé d’un chanteur/guitariste et d’un percusionniste (et autre truc bizarres), au doux nom de Boule et Caillou : un groupe hallucinant dans le fait que d’un premier abord, la tête, la voix, l’allure du chanteur inquiètait quelque peu, mais en à peine deux chansons la magie a opéré pour faire oublier le cheveux sur la langue du chanteur et laisser apprécier leur univers drôle et touchants.
D’ailleurs à ce propos, il est de on ton de te conseiller, ami lecteur, un très bon site de boule !
Après cette première partie plus qu’interressante, ce fut le tour de l’artiste (du groupe, devrais-je dire) principal, en l’occurence il s’agissait du quintête Dijonnais Jamait. Je dois bien avouer que bien que la formation n’en soit pas à ses débuts, je ne connaissais pas du tout ce que pouvait donner cette formation bourguignonne, mais les commentaire de l’ami Guillaume me laissaient supposer que je ne risquais pas d’être déçu.
Comme ce fut le cas pour la prestation de Boule et Caillou en première partie, Jamait sait aussi faire entrer le spectateur dans son univers si particulier, mais si la première partie laissait une grande place au fun et au délire, la seconde plongeait le public dans une ambiance de mélancolie mais pas larmoyante, loin de là d’ailleurs.
Un style particulier, très chansons d’après guerre : des ambiances allant de la java au blues en passant par la valse, le tout avec une complicité sur scène très bars, rehaussé par les fréquents passages du régisseur avec son plateau pour venir servir des bières aux membres du groupe : on reconnait bien là une formation bourguignonne, des chansons et de l’alcool.
Bon, je dois dire que la journée ayant été bien remplie, et me préparant à mon déplacement de cette semaine, je te conseille, ami lecteur, de te rendre sur Le HibOO, le site de Rod pour y lire sa chronique et surtout profiter de ses photos.