Retour II

lundi 6 avril 2009

Voila, le spectacle des Impromptus de la Joute et mon déplacement sur Angers et dans le Jura sont passés, je peux maintenant continuer ma rétrospective….

  • The Chaser
  • The Chaser | Un film de Na Hong-JinQue faire quand on se retrouve à pouvoir passer une semaine (presque) sans déplacement, si ce n’est reprendre les bonnes habitudes du bureau : c’est à dire aller nager à midi et aller au ciné le soir.
    Parmi les films de ce début d’année, le premier film du réalisateur sud-coréen Na Hong-Jin, The Chaser (ou Chugyeogja en VO) semblait être un bon choix.
    On va faire classique en mettant un peu synopsis avant de parler du film :

    Joong-ho, ancien flic devenu proxénète, reprend du service lorsqu’il se rend compte que ses filles disparaissent les unes après les autres. Très vite, il réalise qu’elles avaient toutes rencontré le même client, identifié par les derniers chiffres de son numéro de portable. Joong-ho se lance alors dans une chasse à l’homme, persuadé qu’il peut encore sauver Mi-jin, la dernière victime du tueur.

    The Chaser est un polar dans la plus grande tradition coréenne : tant dans la construction de l’histoire que dans la mise en place des personnages on est loin du pur standard hollywoodien… Le plus marquant est un mélange qui pourrait sembler contre-nature : un polar très prenant, très dur mais aussi très drôle. il y a un très intéressant mélange d’humour, de tension palpable et de violence aussi bien psychologique que physique.
    On se laisse facilement emporter dans cette histoire pas manichéenne du tout…
    le plus impressionnant reste de se dire qu’on est face au premier film de Na Hong-Jin, et cette maitrise promet beaucoup pour l’avenir… un réalisateur à surveiller, donc !

  • Evangelion : 1.0 – You’re (not) alone
  • Evangelion 1.0 | Un film de Hideaki AnnoA aller au ciné on y reprend gout, et quand en plus un film arrive en fin d’exploitation, il est temps de se motiver et de retourner s’assoir dans une salle obscure.
    Activité rendue d’autant plus difficile que le film n’est diffusé que dans un seul cinéma parisien et qu’il ne compte que 5 copie en France.
    Avec une diffusion aussi réduite, il ne peut s’agir que de quelquechose d’un peu particulier, et en effet c’est de la nouvelle adaptation ciné de la série Neon Genesis Evangelion qu’il s’agit, appelé Evangelion : 1.0 et toujours dirigé par Hideaki Anno.
    Ca parle de quoi ?

    Une catastrophe d’une ampleur sans précédent s’est abattue sur notre planète, causant la mort de la moitié de la population et laissant le monde meurtri à tout jamais. Après cet évènement terrible que l’histoire retiendra sous le nom de « Second Impact », les survivants reprennent peu à peu leur vie quotidienne. C’est alors qu’un adolescent de 14 ans, Shinji Ikari, est convoqué à Tokyo 3 par son père.
    Au même moment, une créature géante, un « Ange » apparaît sur la ville. Shinji est conduit au quartier général de la NERV, une organisation ultra secrète, afin d’y rencontrer son père, Gendô Ikari, qu’il n’a pas vu depuis 10 ans. Celui-ci lui révèle que la NERV a développé une arme humanoïde gigantesque dans le plus grand secret. Il ordonne à Shinji de prendre immédiatement les commandes de ce géant et d’aller affronter l’Ange. C’est ainsi que Shinji fait la connaissance de l’Eva-01.

    Il faut bien avouer que lorsque j’avais vu les informations concernant la sortie d’un Evangelion 1.0, une petite excitation s’était produite en moi… excitation un peu tempérée lorsque j’avais pris conscience de la faible diffusion de ce film et de la difficulté qu’il y aurait à aller le voir.
    Finalement j’ai réussi…
    Evangelion : 1.0 – You’re (not) alone reprend assez fidèlement les six premiers épisodes de la série : l’arrivée de Shinji, la rencontre des principaux protagonistes du début, la mise en place de l’intrique de base, de la situation et des relations sentimatalo-émotionnelle qui lit les personnages.

    On se retrouve donc avec ni plus ni moins qu’un condensé du début de la série, mais un condensé qui n’a rien à voir avec le Evangelion : Death and Rebirth d’il y a quelques années, on est loin ici du simple résumé facile : le film pourrait ne pas seulement s’adresser aux connaisseurs de la série, il y a une consistance à part entière dans ce premier opus qu’une quadrilogie.
    Pour ceux qui comme moi connaissaient la série, on n’y apprend rien de nouveau, on est seulement heureux de retrouver les personnages, les Evas, Tokyo 3 et surtout de découvrir le travail apporté pour le passage au grand écran : quelques scènes ont été refaites pour leur donner un côté un peu plus impressionnant en terme d’effets spéciaux, et y’a pas à dire ça pête !
    Vivement la suite !

  • Retrospective David Lachapelle à l’Hôtel de la Monnaie
  • David LaChapelle | Rétrospective à l'Hôtel de la Monnaie
    Après avoir assouvi ma nostalgie au ciné ma le matin dans une activité un peu geek s’il en est, il fallait bien changer un peu d’univers culturelle….
    Le fait que ma soeur avait évoqué il y a une semaine qu’une rétrospective David Lachapelle se tenait à l’Hôtel de la Monnaie, m’avait donné envie de me mêler à la foule parisienne du samedi après-midi pour en profiter moi aussi.
    Après avoir patienter avec le reste de la foule pour pouvoir pénétrer dans le musée, l’arrivée au premier étage nous fait directement plonger dans les dernières oeuvres du photographe : d’un côté une des ses nouvelles représentation 3D et de l’autre une partie de son triptyque Heaven or Hell
    La rétrospective reprend de manière anti-chronologique la carrière de David Lachappelle, en commençant pas ses dernières réalisations et ses dernières méthodes de travail pour finir par nous amener sur ces premiers travaux, des travaux plus proches de son univers de pub/mode dans lequel il a commencé.
    Au travers de ses séries de photos très colorées, on retrouve régulièrement des thèmes récurrents, des critiques de la société mercantile et égoïste actuelle, le out sous un style plus ou moins violent et souvent très sexué.
    L’exposition est très intéressante, tant sur le terme des oeuvres que sur celui des messages, mais il y a une déception toutefois, c’est qu’elle est vraiment trop courte : une certaine frustation se fait alors ressentir !

  • Jay-Jay johanson au Bataclan
  • Après une semaine de déplacement aussi bien en Anjou que dans le Jura, j’ai pu remettre les pieds pour un court week-end en région parisienne : ça m’aura permis d’en profiter pour aller gouter un restaurant Camerounais, pour faire un peu de Vélib’, pour faire un petit tour au marché mais surtout pour aller passer mon dimanche soir au Bataclan pour voir la nouvelle tournée de Jay-Jay Johanson, mon artiste suédois favori.
    Après une première partie assuré par Alan Corbel, un Damien Rice à la française : même style de pop-folk, même style de voix, même style de chanson…; Jay-Jay et ses 3 musiciens (batteur, clavier et guitariste/bassiste) sont enfin arrivés sur scène pour nous offrir un show de presque deux heures. Une fois de plus on ne peut pas dire que la prestation scénique de Jay-Jay Johanson brille par son excitation et son énergie, mais soyons franc, ce n’est pas ce qu’on vient chercher dans ces concerts, c’est surtout une ambiance douce, des mélodies touchantes et son style si particulier.
    En plus, on a, entres autres, eu droit aux titres que j’attendais le plus : Liar, Broken Nose, My mother’s grave, She’s but I’m not hers, She doesn’t live here anymore et aussi et surtout Tell the girls that I am back in town : franchement que demande le peuple de plus ?


    Vivement dans 2 ans que ça recommence !

    EDIT : Pour ceux qui veulent voir un peu ce qu’était ce concert, je leur conseille d’aller faire un tout sur Le HibOO….

    Ma semaine de déplacement m’a quand même permis d’aller me promener du côté de Jasseron, ça n’est pas rien..; et ce n’est pas Emily Loizeau qui me contredira.


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