Zombies à la sauce barbecue

Grindhouse : Planet Terror | Un film de Robert RodriguezLa soirée prévue lundi soir ayant été repoussée, j’en ai profité pour aller trainer dans un cinéma pour me faire la joie de voir la deuxième partie du dernier concept de Quentin Tarantino, à savoir Grindhouse : Terror Planet ( ou Planète Terreur – Un film Grindhouse en VF), la partie réalisé par Robert Rodriguez.
Mais qu’est ce ?

Dans une petite ville, William et Dakota Block, un couple de médecins, constatent que leurs patients sont soudain frappés par la gangrène et affectés par un regard vide et inquiétant…
De son côté, Cherry, go-go danseuse, s’est fait arracher la jambe lors d’une attaque. Wray, son ex-petit copain, veille sur elle. Mais Cherry a beau être au plus mal, elle n’a pas dit son dernier mot.
Tandis que les malades se multiplient et deviennent des agresseurs enragés, Cherry et Wray prennent la tête d’une armée destinée à empêcher l’épidémie de se propager. Si des millions d’individus sont contaminés et beaucoup succombent, une poignée d’entre eux se battront
jusqu’au bout pour se réfugier dans un lieu sûr..

Après le très Tarantinesque Death Proof vu il y quelques semaines, il était temps de profiter de la sortie de la seconde partie de ce concept hommage au film de genre, un film mis en scène par Robert Rodriguez et reprenant l’idée des films d’actions et de zombies des années 70.
Après une merveilleuse bande annonce réalisée par Rodriguez pour Machete, le plus puissant des tueurs à gage mexicain qui donne foutrement envie qu’un véritable film en soit tiré :
– Please Father, Have Mercy
– God has Mercy, I haven’t.

Après cette mise en bouche des plus prenante, on entre enfin dans le vif du sujet avec le démarrage de Grindhouse : Terror Planet sur une scène de go-go dancing par Rose McGowan… y’a pire (entre Death Proof et Grindhouse : Terror Planet, elle aura dansé cet été…) et rapidement ensuite le film prend ses marques et sa direction : c’est à dire si ça devient un gros bordel jouissif.
Autant ne pas y aller pour chercher du scénario, dans ce cas là ce serait peine perdu, mais pour y trouver des répliques d’anthologies, des scènes de pur délire, de l’hommage à foison et surtout du kitsch assumé il n’y a rien de mieux.
D’ailleurs, si la technologie du film n’était pas tant ancrée en ce début de XXIème siècle, plus d’une fois j’aurais pu me laisser porter et finir par coire que je me trouvais vraiment devant un film de genre des années 70.

Je vais faire court, pas besoin de plus s’étendre, Grindhouse : Terror Planet réussit le pari d’être un film au scénario, à la crédibilité et à la cohérence quasi-nuls (d’ailleurs le coup de la bobine manquante au cours du film, sans que ça gène accrédite bien cet état de fait) mais qui est véritablement prenant, excitant, motivant et amusant.
On sent pleinement l’hommage aux films de genre de série B des années 70… Sur le coup Robert Rodriguez est tellement décomplexé que j’ai cru qu’il était de l’UMP, d’ailleurs !

Et pour finir, pour que toi aussi ami lecteur tu puisses te faire une idée de ce qu’est ce film, en voici un trailer :


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