Le Château qui bouge

Depuis mercredi, il est sorti sur tous les écrans des bonnes cremeries françaises, je veux bien sur parler de Hauru no ugoku shiro alias Le Châtau ambulant, le nouveau film de MIYAZAKI Hayao. Je me suis donc "lentement" précipité pour le voir, et je ne regrette absolument pas cette soirée passé avec la Neldor‘s friends team.
Evidemment, aller voir un Ghibli et à fortiori un Miyazaki, on le fait sans appréhension aucune, le coeur léger et plein d’enthousiasme.
Resituons tout d’abord l’histoire, basé sur le roman "Howl’s moving castle" de Diana Wynne Jones :

La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors de l’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère… Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort sur Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans.
Accablée, Sophie s’enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s’y fait engager comme femme de ménage. Cette " vieille dame " aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à l’ancienne demeure. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles. Quel fabuleux destin l’attend ? Et si son histoire avec Hauru n’en était qu’à son véritable commencement ?

Que dire de ce film, si ce n’est qu’une fois de plus la réalisation est exceptionnelle : certain mouvenment de caméras ou de changement de champs m’ont fasciné, l’image et les décors frolent (et c’est un doux euphémisme) une fois de plus la poésie pure. La maître progresse continuellement pour le plus grand bonheur des spectateurs.
PAr contre, l’image même du Châteu est assez particulière, rappelant quelque peu les productions cubistes, mais qui surtout, pas son côté "empilement improbable" me faisait penser aux animations des Monty Phytons, je n’aurais pas été etonné de voir tomber un pied géant sur ce Château. Mais sérieusement cette effet vient qussi de la méthode d’animation employée pour les mouvement du château, fait non pas par cellulo, mais par collage (en fait, c’est la même méthode que celle employé pour les "scarabées" géant de Nausicäa).
Concernant l’histoire elle-même, elle est un peu plus confuse que ne l’était les précédentes réalisation du maitre, et la fin reste quelque peu "bizarre". Cela vient certainement en grande partie du matériau de départ qui n’est pas une histoire propre à Miyazaki et surtout qui est tiré d’un livre de littérature enfantine. Une fin peut-être un peu trop Happy End, peut-être, bien que rappelant quelque peu la fin de Laputa.
Mais aussi, et surtout, ce sont les sidekicks qui étaient un peu trop présents cette fois-ci, en l’occurence surtout le personnage de Calcifer, qui en fait un peu trop. C’est en fait le point que je reproche à ce film, outre quelques passges un peu rapide, c’est bel et bien ces personnages secondaires qui finissent par faire perdre au récit son intensité dramatique et masquan un peu plus le message contenu dans le film.
Au final, c’était une très bonne soirée, un très bon film et surtout je sens que je ne vais pas tarder à retourner le voir :D


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