Internet m’a tuer
C’est impressionnant, voir même effrayant de constater le nombre de billets à l’état de brouillons et qui vont finir par être mis à la corbeille…
Si j’ai encore un peu, parfois le temps de commencer un billet, j’ai de plus en plus de mal à les finir… et, pour être franc, s’ils ne sont pas finis dans la demi-journée, c’est un peu foutu : soit le sentiment qui prévalait à la création de billet s’est évaporé telle l’évanescence d’une fonction d’onde ou alors l’intérêt temporel du billet n’a plus lieu d’être… difficile dans ces conditions de se replonger dans le cœur d’un billet qui sera de toute façon hors-propos.
Ce qui m’interpelle le plus c’est quand je replonge dans les archives de ce site que je vois le nombre de billets quotidiens que j’étais capable de faire (attention, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : je sais bien que quantité n’est pas synonyme de qualité, même si ça rime… un peu comme bon vivant rime avec prévoyant… mais je m’égare et cette parenthèse commence à être ouverte depuis bien trop longtemps, sans compter que c’était un aparté tout à fait superflu… ) et le nombre de commentaires qui suivaient, des commentaires qui devenaient rapidement de petits salons de discussions : un mode de communication qui a certainement subi le passage dans le coin de Facebook.
Voila pourquoi, il est souvent plus simple de faire un rapide passage pour y déposer quelques photos, ce qui ne nécessite pas vraiment d’avoir un lien direct avec mon activité du moment, mes réflexions, mes envies ou mes pensées.
D’ailleurs, pour la peine, je vais en profiter pour y mettre quelques photos de ma balade d’il y a 2 semaines à la cité médiévale de Pérouges, tiens…
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