Magnetized

Be Kind, Rewind |Un film de Michel GondryEntre deux semaines de balades entre tous les coins de France et de Navarre, il est bon de se poser un peu et en profiter pour aller un peu au cinéma (je vais finir pas avoir du mal à rentabiliser ma carte UGC Illimitée…).
Et, tant qu’à passer par une salle obscure autant y aller pour voir l’un des films que j’attendais le plus en ce début d’année : la nouvelle oeuvre du réalisateur de Eternal Shunshine of the Spotless Mind, à savoir Michel Gondry et son Be kind, Rewind (ou Soyez sympa, Rembobinez en VF).
Joli titre, mais ça parle de quoi ?

Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l’un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels « SOS Fantômes », « Le Roi Lion » et « Robocop »

Depuis que j’avais vu, il y a plusieurs mois, le trailer internet du film présentant la destruction d’Internet et la possibilité d’en refaire un totalement artisanal je dois bien avouer que j’attendais la sortie de Be kind, Rewind avec une certaine impatience mêlée d’excitation, et j’ai enfin pu assouvir mon désir de voir le nouveau Michel Gondry….
Le réalisateur versaillais nous revient avec un nouveau film dont il a assuré la rédaction du scénario ainsi que la réalisation tout comme son précédent (La Science des Rêves), pour nous offrir un film sur le cinéma…
Mais attention, Be kind, Rewind n’est pas un film de cinéaste parlant du cinéma, mais plutôt un film traitant du cinéma au travers du regards d’amateurs du genre : le casting lui-même est en adéquation avec ce principe puisqu’on ne retrouve pas d’énormes stars en tête d’affiche, même si Jack Black est loin d’être un inconnu, mais plutôt en rôles secondaires : l’ensemble du film tient sur les prestations de Jack Black, Mos Def et Melonie Diaz et c’est bel et bien dans les second rôles qu’on retrouvera Danny Glover ou Sigourney Weaver… l’ambiance même du film s’en ressent, lui conférant un aspect plus « simple ».
et c’est ce côté « simple » et généreux de Be kind, Rewind que Michel Gondry réussit à mettre en avant, pour amener le spectateur dans un monde déjanté, complètement barré et en même temps si touchant au travers de cet univers burlesque…
C’est ainsi que Be kind, Rewind sous la direction de Michel Gondry devient l’un des meilleurs hommage au cinéma sans pour autant tomber dans le mièvre : le véritable hommage d’un passionné pour le 7ème art qui n’est pas sans nous entrainer avec lui dans cet passion…

Après avoir vu les deux derniers films de Michel Gondry (Eternal Sunshine of the Spotless Mind et La Science des Rêves pour ceux qui auraient oublié), je ne pouvais qu’attendre la sortie de sa nouvelle réalisation et Be kind, Rewind n’aura pas failli : Une parfaire évocation de l’amour du cinéma porté pour dans un univers loufoque et drôle : on rit, on est touché, on est attendri et amusé pendant tout le film et autant dire qu’on en ressort heureux avec le sourire aux lèvres…

Histoire de rester dans la transformation cheap, et après avoir fait l’expérience de la transformation d’internet, Michel Gondry a appliqué le même principe à sa propre bande annonce, en la refaisant en version suédée…

L’originale :

La version suédée :

Et pour ceux, qui ne connaissaient pas Jack Black, en plus d’être un comédien il fait aussi parti du groupe Tenacious D, dont je ne peux résister à l’envie de déposer un de leur clip, tant qu’ à faire :

Tenacious D – Tribute


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