Burgondy

A peine, fini le salon Tolexpo et par le même coup, ma semaine de présence et de prestation, il ne me restait plus qu’à sauter un TGV, direction la Bourgogne pour un week-end de repos!
L’idée étant d’essayer de profiter du samedi qui s’annonçait plutôt beau pour sortir et faire un peu de roller… autant dire que l’idée ne m’enchantait pas autant qu’avant, peut-être une certaine appréhension après quelques mois de non-pratique…. en tout état de cause, il en résulte que même si j’ai pu m’amuser sur ces roulettes, j’ai eu beaucoup de mal au début, et que je n’ai pas ét& aussi à l’aise que par le passé.
Même si ces instants ont été un peu stressant, je dois bien avouer que cela m’a fait beaucoup de bien de profiter de l’air pur et du soleil de la voie verte bourguignonne…..

Si le samedi était dédié à l’extérieur pour profiter du temps clément, le dimanche s’annonçait moins sympathique météorologiquement parlant, et pour le coup c’était la bonne occasion pour moi d’aller visiter le musée Nicéphore Nièpce de Chalon-sur-Saône pour y voir l’exposition :
Le paradis ou presque | Los Angeles [1865 – 2008]

Le paradis ou presque
Larry Sultan,
Woman in Curlers, 2002.
© Larry Sultan. Courtesy Stephen Wirtz Gallery

Documentée, imaginée, fustigée, Los Angeles inspire. Au cours du XXe siècle, elle est un territoire fertile pour les écrivains, les artistes et les photographes. La plupart dresse le portrait d’une ville complexe et ambivalente. Entre sa réputation et la réalité, le glamour et les émeutes raciales, tous ont recherché une représentation juste, au plus près de la véritable « Cité des Anges ».

L’exposition «Le paradis ou presque | Los Angeles [1865-2008]», produite par la Huntington Library (San Marino, Californie), propose un portrait photographique de la ville à travers le double prisme du paysage et du corps humain. Le thème, la cité californienne, traité de manière transversale, illustre une vision très américaine de l’histoire de la photographie.
Le musée Nicéphore Nièpce sera la seule étape française à accueillir cette exposition. A partir du 24 octobre prochain, le musée invitera ses visiteurs à découvrir un regard « américain » posé sur Los Angeles en photographies. Cette exposition sera l’occasion de découvrir ou revoir le travail de photographes insuffisamment exposés en France.

Au travers de près de 230 photographies, l’exposition permet de retracer les différents aspects de cette ville aux multiples visages : de ses débuts sorties de la fertile terre californienne à son culte actuel de la beauté et du corps en passant par son histoire, son industrialisation et son évolution autour du mythe de la voiture.
Autant dire que cette exposition fait bien ressortir les différents côtés de la ville : si facile à aimer ou a détester.

En plus de ces 3 salles dédiées à l’exposition en cours, le musée contient aussi des salles d’exposition permanentes revenant sur divers éléments de la photographie permettant de revenir au fondamentaux des ces techniques, des principes fondamentaux et fondateurs à la photographie en relief ou stéréoscopie en passant par l’héliographie inventé par Nièpce, le daguerrotype de Daguerre, la calotype (évolution de daguerrotype par Henry Ford Talbot) ou l’invention de la photographie couleur, le musée permet de parcourir le panorama complet de la photographie de ses débuts à maintenant.
Autant dire que j’y ai pris du plaisir !

Mais maintenant le week-end est fini, et il est temps de penser à reprendre la semaine de travail….


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