Just like holidays…or not

dimanche 8 juin 2008

Comme le laissait plus que supposé mon billet de jeudi dernier, j’ai bel et bien passé une semaine en Grèce, non pas un semaine de vacances et de repos, mais un semaine de travail pas trop intense comme me l’avais promis mon collègue grec dès notre rencontre. Il faut dire que commencer notre relation en me spécifiant qu’il serait judicieux d’avoir mon maillot de bain puisque notre hôtel était au bord de la mer : y’a quand même bien pire comme mise en condition.
Et il fallait bien ça pour se remettre des difficiles journées de formation du côté de Thessalonique : des journées fort peu remplies à attendre que les grecs aient fini de parler ou plutôt de hurler pour s’exprimer entre eux : déjà que je me retrouvais face à un peuple plutôt bavard de nature, quand en plus ils préfèrent parler fort, je frôlais la migraine quasi-quotidiennement…

En tout, cette semaine aura surtout été l’occasion de profiter d’un peu de soleil, de chaleur et de plage : il faut bien avouer que comme condition de travail, j’ai déjà connu pire !

Il fallait bien que je refasse mon quota de soleil avant de partir passer le week-end sur Lyon : potentiellement, partir plus au sud que Paris aurait pu permettre un meilleur temps, et malheureusement ce ne fut pas le cas… Mais même si le soleil n’était pas vraiment au rendez-vous, j’y ai passé un très bon moment qui m’aura entre auters permis de voir une parade Zombie, un festival de BD (et quelques blogueurs BD que je lis régulièrement dans le lot), Astrig, l’ami Jibé mais aussi et surtout de traverser un passage obligé bien moins traumatisant que ce qui m’avait été promis… moins traumatisant mais surtout fort agréables et sympathique !

Avant d’en finir avec ce petit récit, je ne pouvais évidemment pas éviter de revenir sur la Grèce et surtout sur ce qu’en disait Pierre Desproges dans Les Etrangers sont Nuls :

Les grecs s’appellent aussi hélènes : c’est dire à quel point ils sont pédés. Quelquefois, ils enculent même leurs chevaux et roulent des pelles aux poneyses.
Les grec modernes, comme Theodorakis ou Moustaki, ne portent pas de soutien-gorge, alors que les grecs anciens, comme Démosthène ou Mélina Mercouri, ne portent pas de seins.
Dans les années soixante, les grecs ont commencé à trop manger. Il a fallu mettre les colonels au régime. Car les colonels sont de grands enfants. D’ailleurs, dans Pinochet , il y a hochet.

Et tant qu’à parler de la Grèce, autant revenir aussi sur mon voyage de retour vers Athènes depuis Thessalonique, passant par les Termoplyes et le monument en l’hommage à Leonidas : franchement faire un monument pour rendre hommage à un chocolatier qui n’est même pas foutu de réunir plus de 300 hommes pour faire une armée, y’a pas de quoi être fier !
D’ailleurs, c’est arrivé au niveau de la sortie d’autoroute suivante qu’on peut se rentre compte, qu’ils ont du lui faire payer cher à ce pauvre Leonidas : la première grande ville s’appelant fort à propos Agios… tout un programme….

Et pour finir, ma dernière soirée sur Thessalonique ayant été l’occasion de discuter de musique avec un collègue grec en finissant par écouter les albums présents sur son HD et voir quelques clips et de tomber comme par hasard sur la BO de Sex Academy, not another teen movie… ça ne s’invente pas, ça !


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