Après la visite à l’exposition Rose c’est Paris de Bettina Rheims à la BnF, étant donné qu’il était tôt et que l’après-midi s’offrait à moi (à nous même, puisque j’étais avec l’ami Olivier), il aurait été dommage de na pas aller profiter de Paris au Printemps pour remplir nos cartes mémoires de quelques clichés….
Les voila donc, en vrac, quelques souvenirs d’un après-midi dominical parisien…
Avec, en plus pour finir quelques photo prise avec l’iPhone et retouchées directement avec SwankoLab.
Je prend même le temps d’essayer l’outil de galerie de WordPress combiné à Shutter Reloaded pour l’affichage… c’est dire se je m’amuse
EDIT : Pour ceux qui veulent en découvrir plus, Bettina Rheims est invitée sur France Inter aujourd’hui : d’une part dans Nonobstant puis dans l’Humeur vagabonde à 20H00… donc si vous l’avez loupé, tous à vos podcasts !
En parcourant dernièrement le magazine Réponse PhotoMarianne (d’ailleurs, c’est d’autant plus facile de faire un article dans un magazine quand on est soi-même dans l’expo.. comme le fait Maurice Szafran dans Marianne), je suis tombé sur une série d’exposition intéressante dont celle que je suis allé voir aujourd’hui, en effet le site Richelieu de la BnF nous propose actuellement et pour la première fois une exposition tirée d’une oeuvre de Bettina Rheims aidé de Serge Bramly, une oeuvre intitulée Rose c’est Paris…
L’exposition photo, tout comme le film qui va avec traite de l’histoire de B. une fille qui cherche sa sœur Rose disparue :
Une jeune femme, B. cherche Rose, sa sœur jumelle, qu’elle prétend disparue. Tel est le point de départ d’une quête initiatique dans un Paris intime, décrit dans l’objectif de Bettina Rheims au fil d’une fiction conçue avec la complicité de Serge Bramly. Ce film que l’on peut découvrir dans l’exposition Rose, c’est Paris. Bettina Rheims et Serge Bramly qui a lieu à la BnF du 8 avril au 11 juillet 2010, retrace le parcours de l’héroïne au cœur de la ville, pour une rêverie moderne inspirée du Paris de l’entre-deux-guerres. La recherche de Rose est prétexte à de multiples hypothèses : elle a pu être enlevée, victime d’un complot, d’un amour contrarié, avoir rejoint un gang clandestin… Tel Fantômas, B. se métamorphose sans cesse, empruntant des visages successifs, se fait parfois passer pour sa jumelle. Autant d’épisodes photographiés et filmés, dont le dernier verra B. faire le deuil de son double, devenant finalement Rose, si elle ne l’a pas toujours été.
C’est un portrait étrange, bizarre et décalé que Bettina Rheims présente dans la Galerie de photographie de la BnF. Parcourant les sites les plus inattendus et mystérieux de la capitale, cette exposition fait cheminer le spectateur au fil d’une fiction, conçue avec la complicité de l’écrivain Serge Bramly. Ce sont les aventures d’une « Fantomas » féminine, apparaissant, se déguisant et disparaissant, dans un Paris en noir et blanc que raconte ainsi la photographe. Portrait imaginaire, mais portrait personnel de la capitale, où la part biographique, voire intime, n’est pas absente : les personnages rencontrés au cours de ces scènes de la vie parisienne secrète appartiennent au cercle d’amis proches de Bettina Rheims et Serge Bramly. Célèbres ou anonymes, les modèles animent un récit fantastique à découvrir et à rêver. A travers cette rêverie moderne, l’artiste donne une postérité inédite à un mythe qui a fasciné le surréalisme….
L’histoire de B. et de Rose nous balade dans un Paris fantasmé : fantasmé sur sa représentation, il en ressort un côté intemporel qui n’est pas sans laisser flotter une impression de perte dans le temps, mais aussi fantasmé à un niveau plus sexuel… d’entrée l’exposition nous présente Rose (ou B. ? ) dans son plus simple appareil et il en ira ainsi sur une grand partie des photos.
C’est n’est pas seulement que qu’on y trouve des filles nues, c’est même souvent quand elles ne le sont pas (ou pas complètement) que les photos sont les plus frappantes, mais surtout qu’on baigne dans une atmosphère à la limite du Porno-chic parfois, on y trouve une succession de représentation de fantasmes très sensuels. Ces séries de photos pourraient avoir un côté glauque et malsain au final s’il n’y avait pas le talent de Bettina Rheims pour ramener tout ça au niveau de l’art et d’une représentation plus élevée.
Autant dire que même si c’est techniquement beau et intéressant, il ne faut pas mettre ces clichés devant tous les yeux….
En tout cas, moi, j’ai aimé : j’ai aimé l’univers, j’ai aimé me perdre dans cette histoire, j’ai aimé le style et j’ai surtout aimé la technique des photos…
Si tu n’as pas peur d’être choqué pas cette atmosphère sensuelle pesante, ami lecteur, n’hésite pas et fonce !
Le plus difficile, après ces vues de Paris, c’est de sortir de la salle de savoir qu’on a son Reflex sur soi et d’hésiter à la sortir tant il serait compliqué de tenir la comparaison…. mais qu’à cela ne tienne, il m’en faut plus pour avoir peur de sortir mon fidèle E-510….
Bibliothèque Nationale de France
Site Richelieu
3-5, rue Vivienne.
75002 Paris.
M° Bourse
mardi – samedi de 10h à 19h
dimanche de 12h à 19h
sauf lundi et jours fériés
Je crois que je n’avais jamais autant attendu la fin de mes vacances… oh, pas que me lever le matin pour aller au bureau me manquait, pas non plus que j’en avais marre de passer mes journées à me promener dans la campagne du Périgord sous le soleil ou que je m’ennuyais….
Non, rien de tout cela !
C’est juste que le jour de ma reprise correspondait au jour de sortie d’un album pré-commandé : eh oui, c’est le 19 avril que le nouveau Gotan Project (Tango 3.0) sortait, et mon iTunes était tout prêt à le télécharger automatiquement….
Depuis lundi je profite de ce nouvel opus, et si je me bouche et que je retrouve ma motivation d’autant, après encore quelques écoutes, je vais pouvoir en faire une petite chronique… rhaaa que ça me manque !
C’est calme, très calme en ce moment sur DevilDave.Net et pourtant j’ai du mal à quitter ce petit espace virtuel….
Pourquoi, hein, pourquoi ??
Peut-être par habitude, peut-être parce que depuis le temps, ça me ferait bizarre de refermer tout ça…
Peut-être (et plus surement, je crois) parce qu’il y a un tout un pan de ma vie qui s’y trouve, une vie qui date maintenant, une vie qui n’a plus rien à voir avec l’actuelle, une vie qui ne me met pas forcément en valeur, mais que j’ai envie, que j’ai besoin de garder à proximité de moi… surement pour ne pas retomber dans certains de me travers de l’époque.
Il ne reste plus qu’à me remotiver pour, au moins, revenir aux fondamentaux de ce que j’y mettais, un peu de sortie, de la musique et beaucoup de ciné….
A défaut de tout ça, je pense que les prochains billets seront surtout fait de photo, une fois de plus, dès mon retour de Lisbonne….
En tout cas, voila pourquoi, je n’ai pas hésité longtemps avant de reconduire ce nom de DevilDave.Net !
Finalement, ce que je fais de mieux en ce moment sur ce blog (quand je pense à y faire quelque-chose), c’est d’y mettre des photos…
Et ça tombe bien, après être allé faire un tour du côté de Rome il y a 2 semaines, j’ai une série de jolies images qui méritent de venir s’ajouter à tout ce qu’on peut déjà voir par ici…
Je crois qu’il ne sert à rien d’en dire plus, si ce n’est que le temps n’était pas complètement au rendez-vous, mais que ce n’est pas ce qui va m’empêcher de shooter….
Et pour ne pas être trop lourd, le reste de photo se trouve dans la suite: